Ressusciter les centres-villes, chiche !
Editorial. Le gouvernement doit présenter, le 14 décembre, un plan de revitalisation des centres-villes des villes moyenne. Il est grand temps de s'attaquer à ce problème qui concerne près d'u...
Une fois de plus, le nom de Vierzon apparaît, dans un édito du Monde intitulé "Ressusciter les centres-villes, chiche !" Le Monde écrit en effet que "le gouvernement doit présenter, le 14 décembre, un plan de revitalisation des centres-villes des villes moyenne. Il est grand temps de s’attaquer à ce problème qui concerne près d’un quart de la population française."
Alors, "Saint-Brieuc, Vierzon, Béziers, Calais ou Hayange. Quelle que soit la région, le constat est le même : des stores métalliques baissés, des vitrines badigeonnées au blanc de Meudon, des écriteaux « Bail à céder » ou « A louer ». Bienvenue dans ces centres-villes, qui se meurent dans l’indifférence de Paris et des grandes métropoles."
Au-delà du constat que tout le monde connaît, et d'une façon appuyée à Vierzon, le Monde explique qu' "ii ne s’agit pas d’entretenir artificiellement un modèle passéiste, mais de redynamiser des espaces qui concernent près d’un quart de la population française et qui sont vitaux pour un développement harmonieux du territoire."
Ainsi "le plan d’action gouvernemental, qui doit être présenté le 14 décembre, semble aller dans la bonne direction. Il s’agit d’inciter les habitants à revenir en centre-ville en agissant sur l’offre de logements, de faciliter l’installation des commerçants et de développer l’accès aux services, notamment la couverture numérique. On peut regretter que l’idée d’un moratoire sur les extensions de zones commerciales en périphérie n’ait pas été retenue. Cela aurait accordé un répit pour que ces dispositions commencent à produire leurs effets. Car il ne faut pas se faire d’illusions : ce processus de revitalisation sera long et difficile."
Même si Vierzonitude ne conteste pas la nécessité, pour Vierzon, d'investir dans l'avenir des entreprises (quoique Véolia qui fait construire ses locaux par la société d'économie mixte de Vierzon, obligée d'emprunter alors que ses finances sont dans le rouge, on ne voit pas la nécessité), on note toutefois une dissymétrie évidente dans la distribution des subsides publics. Alors que la communauté de communes s'apprête à mettre plus de 700.000 euros sur la table pour un projet de construction au parc technologique, elle ne distribue "que" 170.000 euros sur trois ans pour le commerce à la société d'économie mixte. Autant n'aurait pas été du luxe. Mais à Vierzon, l'économie du commerce semble moins noble que l'économie industrielle.