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Vierzonitude

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Le bulletin municipal dit tout sur le centre de santé sauf qu'il est la cause d'une hausse des impôts

Publié par vierzonitude sur 28 Février 2018, 17:00pm

Le bulletin municipal dit tout sur le centre de santé sauf qu'il est la cause d'une hausse des impôts

Le dossier est hyper complet dans le dernier bulletin municipal. Le dossier sur le futur centre de santé dont le magazine municipal ne précsie pas avec exactitude la date d'ouverture "dans le courant du mois de mars". Entre le 1er et le 31 donc. Non, très beau dossier. Il y a le nombre de mètres carrés :

Les horaires d'ouverture : 

L'info sur le tiers-payant : 

La cause de l'existence de ce centre de santé : 

Trois pleines pages plus la couverture, de belles photos, une interview de la maire-adjointe à la santé, l'édito du maire de Vierzon qui parle aussi du centre de santé. Disons que la couverture médiatique municipale est à la hauteur de l'événement. On a tout lu, avec plaisir d'ailleurs, mais nous n'avons pas trouvé l'information principale, celle-ci :

Une information que l'o, trouve dans les orientations budgétaires de la ville de Vierzon (dernier conseil municipal) et qui explique, noir sur blanc, que les impôts des Vierzonnais augmenteront pour financer le centre de santé. Dans le bulletin municipal, mais parce qu'il est justement municipal, le beau dossier ne mentionne pas cette augmentation d'impôts. Sans cette hausse, le projet est séduisant, on applaudirait même. Mais quand on sait l'augmentation des impôts qui nous attend, tout de suite, on se dit qu'une telle information aurait eu sa place. Un peu comme le Média de la gauche radicale : on ne parle surtout pas de ce qui fâche.

Journal municipal

Journal municipal

Retrouvez toute l'actualité de la ville de Vierzon dans le magazine municipal au format PDF.

http://www.ville-vierzon.fr/journal-municipal.html

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E
ericfbi
28/02/2018 17:47
Super très bien ce centre de santé à Vierzon au moins des impôts utiles, nous somme à Vierzon depuis juin 2017 et nous n'avons même pas de médecin traitant, tous complets en "clientèle".<br /> Alors c'est une bonne chosecar nous ne sommes surement pas les seuls dans ce cas.<br /> Moi je ne critique pas les impôts, ils sont faits pour cela au même titre que les écoles.....la culture.....<br /> La critique, se plaindre de tout ......çà c'est si facile à faire, mais çà tire les gens vers le bas. @+
Répondre
L
LEGITIME DEFENSE
28/02/2018 21:11
Ceux qui ne critiquent pas les impôts sont ceux qui n'en payent pas ou très peu. Effectivement les impôts sont faits pour cela, pour être siphonnés sur ceux qui essayent de faire quelque chose dans la vie, pour être redistribués ensuite à ceux qui préfèrent vivre en assistés car c'est, comme vous le dites, si facile à faire et l'assistanat, oui, ça tire les gens vers le bas et ça permet à certains de se faire élire et de vivre bourgeoisement de la politique politicarde. Sinon, de quoi vivraient-ils ?
T
tenirbon
28/02/2018 20:55
D'accord avec vous je préfère que mes impôts servent au centre de santé plutôt qu'à l'achat dune eglise ou soient dilapidés via une SEM vie...<br /> Mais où sont les médecins ????
V
vierzonitude
28/02/2018 18:01
Oui ne rien dire en revanche ça tire vers le haut ! Bienvenue à Vierzon.
J
J
28/02/2018 17:42
L'avantage avec le tout municipal à Vierzon est qu'on a plus besoin d'être attractif, on peut avoir une ville en ruine(insécurité, désert commercial, chômage,..) avec des services municipaux payés par nos impôts. Par contre, 700 m2 municipaux sans médecin n'est pas bon pour notre santé ni pour notre porte-monnaie.<br /> Je vais choquer certains, mais je préfèrerais que les meilleurs du secteur privé viennent à Vierzon plutôt que de changer de direction quand ils voient l'état de notre ville.<br /> Mais, c'est de la faute des autres ....ils sont tous contre nous ...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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