On ne peut pas dire que le sous-préfet de Vierzon, Patrick Vautier, use de la langue de bois. Le représentant de l'Etat, à Vierzon, dit les choses, en fait, comme elles doivent être dites. Pas sûr que ça plaise vraiment. Dans un article du B.R daté du samedi 17 mars, il déclare que "Vierzon fait face à un cumul de difficultés de par son histoire, qu'on ne rencontre pas fréquemment". Heureusement que c'est le représentant de l'Etat qui le dit, parce que si c'était nous, on ne nous croirait pas. On se souvient d'une déclaration claire et nette, dans le Figaro du 3 février dernier, un article sur l'insécurité à Vierzon qui a fait beaucoup polémique, car il disait enfin ce que le procureur de la République de Bourges a confirmé en fin d'année dernière et que nos élus cachaient sous le tapis pour ne pas effrayer leur électorat. Le sous-préfet avait eu cette déclaration très remarquée :

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Vierzon, 27.000 habitants, 237 cambriolages en 2016 : le ras-le-bol de la population
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