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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


A Vierzon, le commerce sera En Marche le vendredi 6 avril à 19 heures

Publié par vierzonitude sur 5 Avril 2018, 15:15pm

A Vierzon, le commerce sera En Marche le vendredi 6 avril à 19 heures

Il faut bien que quelqu'un s'intéresse au commerce vierzonnais. Les Macroniens d'En Marche s'y sont collés. Et après une consultation, ils vont restituer leur travail en présence des députés Nadia Essayan, François Cormier-Bouligeon et Loïc Kervran mais aussi du sénateur Rémy Pointereau, co-rapporteur de la mission sénatoriale sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs, il y aura même, Pascal Blanc, maire de Bourges, celui qui ne veut pas que Bourges ressemble un jour à Vierzon... Bon, ça ne devrait pas arriver !


Ajoutons-y une participation de Harold Huwart, vice président du conseil général du Centre-Val de Loire et de Olivier Begassat, président de Sam City, l'association des commerçants Saint-Amandois, et voilà comment on va parler commerce, du moins on l'espère, d'une façon moins secrète que lors du colloque nationale du 23 mars et moins bureaucratique. Il va bien falloir se décider à mettre les mots qu'il faut sur le problème qui nous préoccupe. Enfin.

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S
simon
06/04/2018 09:08
il s'agit bien d'un meeting politique organisé par " en marche " pour que nos 3 députés viennent pour éviter de parler de leur politique ? personne n'est dupe
Répondre
S
SIMON
31/03/2018 10:29
la revitalisation des centres villes n’est qu’un prétexte trompeur choisi par en MARCHE pour éviter l’image d’une salle désespérément vide .
Répondre
A
Annie VIGIER
05/04/2018 16:38
Contrairement à certains qui effectivement réunissent dans le seul objet de montrer qu'ils existent (encore), En Marche a la réelle volonté que les citoyens se retrouvent autour d'un projet commun. Or, le commerce de centre-ville, très malmené et souvent abandonné, par les élus, mais également par les consommateurs que nous sommes tous, a bien besoin d'une prise de conscience collective. Toutes les bonnes énergies sont donc les bienvenues !
L
LoL
30/03/2018 12:35
Grace à eux , les commerces seront ouverts désormais en France, 28h/24 et 9 jours/7 , un vrai progrès en avant et rapide,vous le verrez , et cela sera super chouette pour tous!!
Répondre
L
LoL
07/04/2018 13:09
@Lénine<br /> Ne vous inquiétez pas pour les horaires dans le commerce, cela ne sera que du rêve d'être" fonctionnariser" pour eux , et gardons notre fameux cap du "travailler plus pour en gagner moins" , car en fin d'année, notre état s'en frottera bien les mains, le jour où le remboursement obligatoire de tous les contribuables Français viendra , pour ceux qui croyaient vivre plus décemment avec un petit "plus de trop pénalisant" en fin de mois!.<br /> Mais bon la gratuité n'est pas très courante dans les entreprises et emporter quelques objets sans consentement s'appelle , tout simplement du vol , eh oui!!.
L
lénine
05/04/2018 17:50
Bravo lol, vous avez tout compris!!<br /> Il y a longtemps que je le dis: pour éviter les horaires insoutenables dans le commerce, il faut "fonctionnariser" tous les employés de cette branche. On pourrait aussi calquer leur statut sur celui de la SNCF : retraite précoce, chaque employé pourrait emporter gratuitement 5 ou 6 produits en vente dans le magasin.... J'en rêve!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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