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Vierzonitude

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A Vierzon, le système de vidéoprotection ne protège de rien !

Publié par vierzonitude sur 26 Mars 2018, 14:46pm

A Vierzon, le système de vidéoprotection ne protège de rien !

L'appellation "vidéoprotection", est une tromperie. Parce qu'elle ne protège rien. La preuve : "la vidéoprotection a permis des interpellations rapides", lit-on dans la presse locale, à propos du système vierzonnais. Elle ne protège ps, elle sert à grossir les statistique de la police dans la catégorie "affaires résolues". Mais elle ne protège pas les victimes, ni les bâtiments, ni les vitrines de la rue Joffre. La vidéoprotection , ce sont des caméras, coûteuses, qui enregistrent. Et s'il y a un problème, on regarde les images. En quoi cela protège-t-il ? En rien ! C'est une façon de se donner bonne conscience.

Encore une preuve : la presse dresse le florilège des interpellations. Allez dire à ce couple de personnes âgées que les caméras les ont protégé ! C'est très bien de se satisfaire des arrestations, mais, en amont, il aurait mieux valu se satisfaire du fait qu'il n'y a pas eu d'agressions ou de vols ou de détériorations. D'autant que les auteurs de ce genre de faits ont compris qu'il valait mieux se déporter hors du champ des caméras... La presse le dit d'ailleurs très bien que ce dispositif est "davantage tourné vers la répression de la délinquance que sa prévention". Pour la prévention, on repassera.

20 caméras existantes + 23 caméras à venir = 43 caméras - Vierzonitude

20 caméras existantes + 23 caméras à venir = 43 caméras - Vierzonitude

Pour une ville, enfin des élus qui n'aimaient pas les caméras de videosurveillance, là, il y a comme une addiction. En plus des vingt caméras déjà existantes, sur le territoire de Vierzon, un...

http://www.vierzonitude.fr/2018/02/20-cameras-existantes-23-cameras-a-venir-43-cameras.html

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Commenter cet article
L
Lusor
26/03/2018 23:19
On ne peut pas dire que ça ne protège pas dans la mesure où un coupable identifié après un premier méfait sera dissuadé de récidiver.<br /> Autre chose, je me dis que si ces caméras avaient été là quand ce serveur de Patapain avait été kidnappé et battu à mort depuis le jardin de l'abbaye jusqu'à la forêt, ses bourreaux et assassins auraient sans doute pu être interpellés et jugés. Hélas ses tortionnaires courent toujours et ce crime est prescrit.
Répondre
A
Athos
25/03/2018 19:40
Quelles améliorations faudrait-il pour que la vidéoprotection protège ?
Répondre
V
vierzonitude
26/03/2018 14:08
Je ne demande rien : je dis juste que le terme vidéoprotection est trompeur.
A
Athos
26/03/2018 13:12
En résumé vous souhaitez pour plus d'efficacité une vidéoprotection (ce sera toujours le terme légal car cela concerne la voie publique) avec en plus de leur enregistrement un contrôle direct et permanent des images des caméras. Pourquoi pas.<br /> <br /> Mais il y aura un coût supplémentaire pour nos impôts, et je ne pense pas que cela soit dans la culture de la municipalité, n'y dans la vôtre d'ailleurs. Pour ces deux raisons, je suis surpris que vous soyez demandeur.
V
vierzonitude
26/03/2018 11:11
oui mais à Vierzon, cela s'appelle de la videoprotection et il n'y a personne devant les écrans...
A
Athos
26/03/2018 09:51
Je pense que vous devriez approfondir la différence réglementaire entre vidéoprotection et vidéosurveillance. À Nice par exemple le contrôle des caméras sur la voie publique se fait en direct et cela s’appelle aussi légalement de la vidéoprotection.
V
vierzonitude
26/03/2018 07:15
Le langage est important la vidéo protection ne protège pas.
A
Athos
25/03/2018 23:25
Ce que vous souhaiteriez, c'est qu'à Vierzon un policier (municipal ?) surveille en direct la voie publique, c'est ça ? Sachant que cela s'appellerait toujours vidéoprotection, le terme vidéosurveillance étant selon la loi exclusivement réservé au domaine privé.
V
vierzonitude
25/03/2018 21:04
faire de la videosurveillance
L
LoL
25/03/2018 12:43
Les assurances de biens, y compris les assurances vies, ont de beaux jours devant eux, dans cette ville!!.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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