Le p’tit con harceleur, qu’est- ce que c’est, en quelques mots ?<br />
C’est un petit merdeux , qui pour se faire remarquer par d’autres idiots ayant la même mentalité immature que celui-ci, se permet de jouer sur les sentiments , le physique et autres prétextes infondés , pour nuire à d’autres personnes ,plus matures et plus réfléchis que lui, sans que celui-ci , ne réfléchisse aux conséquences désastreux de ses gestes et comportements dont son éducation primaire lui en fait défaut.<br />
Le p’tit con harceleur, ne se calme jamais, tant qu’il n’a pas trouvé plus fort que lui, et en jouit pleinement devant d’autres crétins qui se rassemblent auprès du dieu harceleur, pour renforcer le club des faibles d’esprits.<br />
Conseils pour s’en défaire :<br />
Le p’tit con harceleur, n’aime pas se faire ridiculiser en publique en présence de son fan club, donc la première chose à faire, c’est de le signaler haut et fort auprès des professeurs en pleine classe ainsi que devant son fan club, puis l’avertir que ses gestes n’en resteront pas là pour tous les adhérents, si cela continuait, que se soit à l’école comme à l’extérieur du bâtiment.<br />
La victime, devra signaler auprès des professeurs que tout dérapage venant de celle-ci pour se défendre, ne devra pas faire l’objet de punition, mais d’un fait de retour sur investissement à l’encontre du p’tit con harceleur.<br />
A toutes époques, ses p’tits cons d’ harceleurs !<br />
Pour ma petite anecdote, j’en étais la victime souvent dans mon enfance, et un jour le retour de manivelle c’est enclenchée instantanément, pour un changement radical et prospère.<br />
J’ai pris le gars par le col, je l’ai remonté de quelques centimètres du sol avec l’un de mes poings à deux centimètre de son nez, sans le toucher, et je l’ai prévenu que si cela continuait, il n’aurait plus cet écart entre mon poing et son nez et qu’il n’en serait pas averti par avance.<br />
Et par miracle depuis, lui et sa bande de crétins ont stoppé net définitivement.<br />
Pour les filles, un bon coup entre les jambes des garçons pour les calmer et pour les mauvaises copines, l’avertissement devant les professeurs et les parents, elles en seront pour une grosse frayeur avant l’œil au beurre noir si nécessaire, mais toujours prévenir les grands de ce danger imminent, et à eux de prévenir !
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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