L'étouffement par la dette serait-elle devenue une stratégie pour venir à bout de l'hôpital de Vierzon ? Le dernier comité technique d'établissement, fin mars, dresse, selon la CGT, un tableau très noir... Le syndicat explique que la direction a mis en avant une "situation financière catastrophique, 3.8 millions de déficit et l’avenir très incertain de notre hôpital." Rien de très nouveau si ce n'est un silence étrange de l'agence régionale de santé qui a toutefois demandé à la direction d'engager "un processus de « concertation interne » au sein de tous les services de l’établissement, une synthèse sera transmise aux syndicats et à l’ARS dans 2 mois." Cela nous repousse à juin pour une décision attendue en juillet, ça colle !
La CGT rapporte une "dégradation majeure des budgets annexes (maison de retraite, école d'infirmière) en plus du déficit du budget principal. Aucune capacité d’investissement pour l’hôpital. Trésorerie catastrophique qui entraîne une énième demande d’aide à l’ARS pour le paiement des salaires des mois à venir." La politique de la main tendue, une fois de plus cette année, va-t-elle marcher cette fois-ci ?
De telles nouvelles n'incitent pas la réussite du recrutement médical. La CGT estime que la direction se repose sur ce problème pour "anticiper la fermeture de certains services, de cette façon", la direction évoque "la possibilité de maintenir ou de fermer la maternité/pédiatrie, la chirurgie."
Evidemment, ce qui devait arriver arrive : "26,5 postes supprimés très prochainement, inscrits dans les mesures de redressement ainsi que la réorganisation de certains services comme : le service ambulance, les espaces verts, la stérilisation, la manutention, l’atelier, etc…" De quoi effectivement inquiéter. La CGT attend une prise de conscience de la part du personnel et de la population.