Le Parti socialiste du Cher a donné un avis défavorable au projet régional de Santé 2018-2022 présenté par l’Agence Régionale de Santé, présenté, ce lundi matin, lors de la session du conseil départemental du Cher qui était appelé à donner son avis. "Le nombre de médecins (…) nouvellement inscrits à l’ordre au cours de l’année 2016 est de 18 dans le Cher, 23 dans l’Eure-et-Loir, 10 dans l’Indre, 106 dans l’Indre-et-Loire, 24 dans le Loir-et-Cher, 33 dans le Loiret".
Le Parti socialiste demande qu’"une obligation d’installation dans les territoires sous dotés soit faite aux jeunes médecins pour une durée minimale de 10 ans". Il dénonce "la gestion de la pénurie de médecins libéraux, la gestion de la pénurie à l’hôpital, la gestion de la pénurie dans les établissements pour personnes âgées, le manque d’ambition pour l’accès aux soins des plus démunis et l'organisation défaillante de la prise en charge des enfants."
Dans le texte, (lire le document ci-dessous), le Parti socialiste demande aussi qu’une réflexion soit urgemment conduite pour encadrer le coût devenu exorbitant de l’intérim médical qui pèse de façon déraisonnable sur les budgets hospitaliers."
Le P.S réclame que "la maternité de Vierzon soit maintenue et ne soit pas transformée, comme on le devine dans une lecture précise du document, en centre périnatal de proximité".
Les Socialistes veulent aussi "qu'un plan d’urgence soit adopté pour les urgences de l’hôpital de Bourges, aujourd’hui totalement désorganisées, où les patients sont accueillis dans des conditions plus que critiques et où les agents travaillent dans une très grande tension."
L'intervention, des Socialistes à propos de la santé dans le Cher.