Édouard Philippe s'attend à être chahuté lors de son déplacement dans le Cher
CONFIDENTIELS RTL - Édouard Philippe va passer trois jours dans le Cher, dès mercredi 2 mai. Sortir de Paris, sillonner la France à la rencontre des Français : c'est la nouvelle mode au ...
Lu sur le site de RTL : "Le grand air plait bien à Édouard Philippe. Souvenez-vous, c'était au mois de décembre dernier dans le Lot. La plupart des ministres étaient descendus à Cahors avec lui. Une délocalisation qui avait été un succès médiatique.
Et Matignon veut renouveler l'expérience. Cette fois, ça sera donc dans le Cher. Mais une délocalisation partielle : seulement le premier ministre et ses conseillers. Il sillonnera les grandes villes et les villes moyennes du département.
Pour autant, un de ses proches se méfie du coté coup de com'. "On sait bien que ça risque d'apparaître comme de l'agitation, explique-t-il. Mais si on multiplie les délocalisations, on parlera du fond et moins de communication". Justement, d'après nos informations, Matignon a déjà planifié deux délocalisations en région d'ici le mois d'août.
Alors com' ou pas com' ? Évidemment, Édouard Philippe veut faire parler de lui. Mais "le choix du Cher n'est pas celui de la facilité", précise un conseiller. Déjà, c'est un territoire rural avec les problématiques d'accès aux soins, d'enclavement et où les 80 kilomètres/heure provoquent des réactions épidermiques.
D'ailleurs sur ce sujet de la limitation de vitesse, je peux vous dire que le chef du gouvernement s'attend à être chahuté. "On va discuter avec les élus et les habitants pour voir comment ils ressentent cette décision", prévient un proche. L'idée c'est d'essayer de montrer que ce n'est pas une décision prise à Paris pour les Parisiens. Plus facile à dire qu'à faire.
Le programme n'est pas encore finalisé, mais Édouard Philippe va multiplier les séquences agriculture. Un autre sujet très sensible. Matignon veut également vérifier que les maisons de santé fonctionnent correctement. Emmanuel Macron, lui, voit ce genre d'initiatives d'un très bon œil. Le Président veut que son premier ministre aille sur le terrain, quitte à essuyer des dizaines de reproches. Comme lui à Épinal il y a deux semaines."