Juillet 1980. Festival Pulsar. Higelin veut jouer mais les roadies ont plié les gaules. Les festivaliers renversent la billeterie et y mettent le feu. Le parquet brûle. Les lacrymos enfument la lune. Les nuitards les plus excités renversent des voitures et dressent même des barricades dans plusieurs endroits de la ville. Casqués, la police déroule dans le centre-ville. Court après les casseurs. Ils brisent des vitrines. La police charge. Interpelle des festivaliers. Les yeux piquent. Des mannequins portant des robes de mariés sont jetés dans la rivière. Les photos font le tour de la presse. La nuit est chaude et le réveil difficile.
Jacques Higelin joue finalement dans l'arrière-salle d'un bistrot solognot. Il est là et veut chanter pour son public pendant que Vierzon flambe, crie, court, et se noie sous un festival beaucoup trop grand pour elle. Le lendemain, devant les restes calcinés du bal-parquet et de la billeterie, le père Euzèbe joue de son limonaire devant les journalistes de la presse locale et nationale. Revanche du petit sur le monde du spectacle. Devenu directeur d'un théâtre, le père Euzèbe est venu de nombreuses années, à Vierzon, comme un pèlerinage. L'imprésario de Ray Charles arrive à Vierzon pour constater qu'il est impossible de jouer... Tout a brûlé, tout est détruit.
/image%2F0987651%2F20150625%2Fob_f1d832_000112-2.jpg)
Vierzon de A à Z : P comme Pulsar 80, la musique a vraiment explosé à Vierzon - Vierzonitude
Pulsar 80 aurait pu changer l'avenir de Vierzon s'il n'avait pas capoté dans un douloureux désordre dont la cicatrice ne s'est jamais vraiment refermée. " Cet été, la musique explose à Vierzo...