"Les élus sont prévenus", a-t-on pu lirez notamment dans le Journal du Dimanche : "Si les impôts locaux augmentent, leurs électeurs sauront à qui ils le doivent." Comme à Vierzon ! "Les prochains avis d'imposition indiqueront noir sur blanc que la réforme de la taxe d'habitation entraîne une baisse du montant à régler, mais que cette baisse peut être réduite en fonction de décisions qui ne relèvent pas du gouvernement – "une façon de responsabiliser chacun", souffle-t-on à Bercy."
C'est le cas à Vierzon. Les habitants auraient pu bénéficier d'une baisse qui sera grignotée par l'appétit injustifié des élus vierzonnais pour plus de recettes alors que les dotations globales de fonctionnement ont augmenté de 80.000 euros, alors que l'Etat abonde en subsides à travers le plan de rénovation urbaine, l'action Coeur de ville et celle conjuguée de la Caisse des dépôts et consignations.
Où passe l'argent ? Le centre de santé, l'emploi de deux policiers municipaux, nous dit-on, histoire de faire culpabiliser celles et ceux qui ont mal voté aux présidentielles et aux législatives, la santé et la sécurité, deux sujets d'Etat que la ville de Vierzon, bonne mère, se force à financer parce que l'Etat ne fait pas son boulot, entend-on de la bouche des élus.
"D'ores et déjà, 600.000 foyers dont la taxe d'habitation est mensualisée ont modulé leurs prélèvements sur le site impots.gouv.fr (quinze fois plus que les années précédentes). Ils pourront ainsi profiter sans attendre du gain de pouvoir d'achat annoncé : la taxe d'habitation diminuant en moyenne de 170 euros en 2018, le gain net avoisine 20 euros par mois pour chaque foyer concerné." A Vierzon, le pouvoir d'achat se mue en pouvoir de voter comme en 2008 et 2014 en 2020...
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Fifi Loulou 23/04/2018 12:08