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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le théâtre Mac-Nab victime de son succès

Publié par vierzonitude sur 21 Mai 2018, 17:55pm

Le théâtre Mac-Nab victime de son succès

Comme chaque année, le théâtre Mac-Nab est victime de son succès. Une programmation alléchante et riche, "seulement" 480 places, des spectateurs qui font la queue dès le fin de l'annonce de la programmation pour être les premiers à acheter des billets samedi matin, en passant la nuit devant le théâtre et voilà comment les uns sont contents et d'autres moins.

Sur sa page facebook, le théâtre Mac-Nab se réjouit que "La vente de la saison 2018 2019 à démarré sur les chapeaux de roues au théâtre Mac-Nab à 7h30 :)". Mais souci du côté des billetteries en lignes : "Dommage que la Fnac n'ait pas mis en vente en même temps que nous : problème technique ? Nous vous tiendrons informés dès que nous le pourrons. Sur ticketmaster Nolwenn et Amir sont épuisés mais nous ferons un réassort des mardi matin."

Les commentaires expriment un mécontentement certain : "Ah oui, 1h30 à la billetterie SuperU, pour s'entendre dire qu'il était impossible d'avoir d,avoir des places!!! Problèmes avec Fnac ou autres. Alors qu'à Leclerc tout roule. Il aurait sans doute été plus judicieux de vérifier les sites de locations avant la vente et surtout de laisser un peu de temps entre hier et ce matin .En 2 mots, comme presque chaque année c'est problématique."

D'autres s'étonnent : "Bonjour, je n'ai trouvé aucuns spectacles sur les sites internet pour prendre des places hormis ceux se déroulant à La Décale."

D'autres commentaires évoquent une absence de ventes en lignes sur le sites habituels, ce qui est étonnant car quinze jours avant l'annonce officielle de la programmation, certains sites avaient mis les spectacles en ligne, il n'y avait qu'à choisir. Mais quelques jours plus tard, les spectacles n'y étaient plus.

Saison 2018-2019 au Mac-Nab : Sheila, Michel Fugain, Chantal Ladesou, Manu Payet, Bigard, Viktor Vincent, Weber, Castaldi, Manu Payet, Amir... - Vierzonitude

Saison 2018-2019 au Mac-Nab : Sheila, Michel Fugain, Chantal Ladesou, Manu Payet, Bigard, Viktor Vincent, Weber, Castaldi, Manu Payet, Amir... - Vierzonitude

La saison 2018-2019 au Mac-Nab - Presentation saison Mac-Nab 2018-19.pdf Et voici les grands spectacles de la saison 2018-2019 du théâtre Mac-Nab. A la Décale Mardi 9 octobre à 20h30 Marcel Azz...

http://www.vierzonitude.fr/saison-2018-2019-au-mac-nab-sheila-michel-fugain-chantal-ladesou-manu-payet-bigard-viktor-vincent-weber-castaldi-manu-payet-amir.html

Des spectateurs du Mac-Nab passeront la nuit devant pour avoir des places dès samedi matin ! - Vierzonitude

Des spectateurs du Mac-Nab passeront la nuit devant pour avoir des places dès samedi matin ! - Vierzonitude

La présentation de la saison 2018-2019 du Mac-Nab n'était pas encore terminée, ce vendredi soir, que déjà, des fidèles du théâtre attendaient devant le Mac-Nab pour acheter des places dès ...

http://www.vierzonitude.fr/2018/05/des-spectateurs-du-mac-nab-passeront-la-nuit-devant-pour-avoir-des-places-des-samedi-matin.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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