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Vierzonitude

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Vierzon accepte Foëçy dans sa communauté de communes

Publié par vierzonitude sur 26 Juin 2018, 07:00am

Foëcy a entrepris les démarches pour se retirer de la communauté de communes (CDC) Cœur de Berry. Les échanges et les études menées entre Foëcy et la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry sont favorables notamment parce que Foëcy possède le même bassin de vie que la CDC Vierzon-Sologne-Berry.
Une commune peut être autorisée par le représentant de l'État dans le département après avis de la commission départementale de la coopération intercommunale à se retirer d'une communauté de communes pour adhérer à un autre Établissement Public de Coopération Intercommunale à fiscalité propre comme celle de Vierzon.
Foëcy a voté, à l'unanimité pour son retrait de la communauté de communes Coeur de Berry, demandé son rattachement à la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry. Le conseil municipal va émettre un avis favorable à l’adhésion de Foëcy à la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry à compter du 1er janvier 2019.

Vierzon accepte Foëçy dans sa communauté de communes

La commune de Foëçy frappe à la porte de la communauté de communes de Vierzon.  La commune de Patrick Tournant a entrepris les démarches pour se retirer de la Communauté de Communes Coeur de Berry. En effet,  le  conseil municipal, à l'unanimité, a demandé son retrait de la Communauté de Communes Coeur de Berry, demandé le rattachement de la commune de Foëcy à la Communauté de Communes Vierzon-Sologne-Berry, décidé de demander à Madame la Préfète la mise en oeuvre de la procédure dérogatoire prévue par le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), qui permet à une commune d'être autorisée par le représentant de l'Etat, après avis de la Commission Départementale de la Coopération Intercommunale (CDCI), à se retirer d'une communauté de communes pour adhérer à un autre Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) à fiscalité propre dont le conseil communautaire a accepté la demande d'adhésion.  

Cette demande sera examinée par la communauté de communes qui tiendra un conseil mardi 5 juin. Tout plaide en la faveur de Foëçy, notamment sa proximité avec Vierzon, son même bassin de vie. Le conseil communautaire devrait approuver l’adhésion de la de Foëcy à la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry à compter du 1er janvier 2019. Du coup, d'autres communes pourraient frapper à la porte, si ce n'est déjà fait. On pense bien sûr à Méreau qui a la même proximité géographique avec Vierzon que Foëçy, ou encore Vignoux-sur-Barangeon et par ricochet, les villages de la forêt.

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A
Anonyme
27/06/2018 16:49
La communauté des commune ne rassemble que des villes communistes.Vous y voyer Méreau?<br /> C'est pourtant la commune qui touche Vierzon.
Répondre
L
Lusor
01/06/2018 21:23
Logique que Foecy adhère à la CoCommunauté de communes. Nous sommes en famille.
Répondre
A
Anonyme
27/06/2018 16:50
Quelle famille?
L
LoL
01/06/2018 12:49
Espérons qu'ils frappent assez fort à cette porte,car chez nous ils sont plus souvent sourd de la feuille aux sujets des préoccupations des autres, que des leurs!!.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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