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Vierzonitude

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Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin

Publié par vierzonitude sur 13 Juin 2018, 18:43pm

Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin

Martin Hutchinson a déboulé, ce mercredi 13 juin, sur l'esplanade de la Société-Française, avec son drôle d'attelage : un vélo où il pédale couché et une remorque dans laquelle il transporte son chien. Le nom du chien ? Starsky, son maître s'appelle Hutch...

Martin Hutchison traverse actuellement la France avec son animal pour parler environnement. Un tour du monde qu'il a entamé… en 2006. Il a fait étape à Limoges, il y a deux jours, Châteauroux hier et Vierzon aujourd'hui. 
Martin Hutchinson est Anglais, âgé de 57 ans. Il est parti de sa ville natale Manchester en 2006 et ne s’est depuis jamais arrêté comme Forest Gump en fait, sauf qu'au lieu de courir, il pédale.  Accompagné de son chien Starsky, Hutch arpente actuellement la France et se rend dans des écoles pour parler environnement. Ce mercredi soir, il a trouvé refuge chez les... pompiers de Vierzon. Il a l'habitude de dormir chez les pompiers avec son chien, son barda. 

Le quotidien le Parisien lui a consacré un article le lundi 11 juin : " Après avoir bourlingué dans 21 pays, traversé l’Amérique latine, avalé 34 000 km, Martin s’est un jour arrêté de marcher. « Cela m’a pris d’un coup. Comme Forrest Gump ». Il est alors revenu en Angleterre mais n’a pas pu y rester plus de vingt jours. La bougeotte… Il est alors reparti, cette fois à vélo. Au Portugal, il a rencontré Starsky, un chien abandonné et l’a embarqué dans son périple à travers l’Europe.

« J’en ai encore pour 12 ans. Personne ne m’attend de toute façon », explique cet ancien pompier contemplatif dont les seules économies lui permettent de vivre. « J’ai besoin de très peu et suis aidé par les gens que je croise. La nature qui m’entoure suffit à mon bonheur ». Martin poste sur Facebook les photos de son voyage et intervient dans les établissements scolaires qui veulent bien l’accueillir. Soit 650 écoles au total où il a parlé environnement et tenté, à son niveau, de faire changer les mentalités."

Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Starsky et Hutch ont fait étape à Vierzon ce mercredi 13 juin
Insolite - " Hutch " et son chien Starsky ont fait une halte à Limoges durant leur tour du monde de l'environnement

Insolite - " Hutch " et son chien Starsky ont fait une halte à Limoges durant leur tour du monde de l'environnement

Martin Hutchinson, Anglais originaire de Manchester est parti un jour en vacances à Mexico... et n'a jamais voulu revenir chez lui. Depuis 9 ans, il parcourt le monde à pied et a entrepris de ...

https://www.lepopulaire.fr/limoges/insolite/environnement/2018/06/11/hutch-et-son-chien-starsky-ont-fait-une-halte-a-limoges-durant-leur-tour-du-monde-de-l-environnement_12876255.html

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https://www.lanouvellerepublique.fr/chateauroux/starsky-et-hutch-en-route-pour-l-ecologie

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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