Leur détermination est telle que deux agents de l'hôpital de Vierzon dont un appartient à l'intersyndicale sont prêts à risquer leur santé pour l'établissement vierzonnais. Ils ne leur restaient que cette initiative pour montrer à quel point la survie des services menacés est primordiale. Pour montrer qu'il est un envisageable une fois de plus d'essorer au nom d'une logique économique devenue inaudible un hôpital comme celui de Vierzon.
Il a fallu plus de 130 jours de grève, plus de 30 jours fin campement sauvage dans la cour de l'hôpital baptisé camp gaulois pour arriver à une grève de la faim, pour prouver que la mobilisation n'est pas une récréation mais un lien charnel avec l'objet de la lutte.
Aujourd'hui ce n'est pas un porte voix dans la cour de l'ARS ou des slogans chantés mais deux personnes qui refusent à partir de ce dimanche soir de s'alimenter. Impossible pour les tutelles d'ignorer qu'à Vierzon mais ailleurs et surtout à Vierzon, il y a une incongruité qui scellé aussi toutes les incongruité de ce pays en matière de gestion des hôpitaux.
La mobilisation vierzonnaise porte en elle un cri commun qui ce dimanche soir à pris une autre dimension car deux hommes ont décidé de l'incarner bon pas au nom d'un idéal mais au nom d'une nécessité commune, au nom d'une envie collective de faire changer le cours d'une stratégie qui a montré ses limites.
Dommage d'en arriver là. Dommage que deux hommes engagent leur intégrité physique dans un combat qui peut être épuisant et surtout dangereux. Maintenant, il va falloir avancer, construire. C'est peur être le moment pour rebattre les cartes. Vierzon grave cette bataille. Elle n'est pas pour rire, ni sourire. Elle est le fruit d'un système qui doit être revu. Le fruit d'une administration défaillante devant la nécessité de laisser aux territoires périphériques une chance de vivre normalement.