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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'avenir de Vierzon se joue à Ledger

Publié par vierzonitude sur 8 Octobre 2018, 15:00pm

L'avenir de Vierzon se joue à Ledger

On ne va pas bouder notre plaisir quand une entreprise comme Ledger investit à Vierzon dans des locaux à 8 millions d'euros. Tout le monde veut être sur la photo, quoi de plus normal... Ledger, apprend-on, est une licorne, c'est le petit nom que l'on donne aux start-up spécialisées dans les nouvelles technologies. C'est mignon. En attendant, Ledger apparaît dans toute la presse et pas que spécialisée, parlant au passage de Vierzon. Dans cinquante ans, on ne parlera plus de la chanson de Brel mais de la ritournelle Ledger, il faut bien vivre avec son époque.

Les papiers sont dithyrambiques, les promesse faramineuses. Un nouveau Google est-il en train de prendre racine à Vierzon ? Le Vierzon Valley est-il en route même s'il existe le Vierzon Vallet distribution déjà... En tous cas, voilà qui remet du beurre d'espoir dans les épinards vierzonnais. La presse titrait d'ailleurs : "L'avenir de Ledger se joue à Vierzon." Il aurait fallu titrer : "L'avenir de Vierzon se joue à Ledger, c'est plus proche de la vérité !"

La licorne Ledger investit à Vierzon pour sécuriser les cryptomonnaies

La licorne Ledger investit à Vierzon pour sécuriser les cryptomonnaies

Née en 2015, cette licorne française qui emploie déjà 170 personnes à Paris, New York, Hong Kong et Vierzon, conçoit et assemble des petits périphériques, de type écran tactile ou clé USB...

https://www.maddyness.com/2018/10/05/la-licorne-ledger-investit-a-vierzon-pour-securiser-les-cryptomonnaies/

La cryptomonnaie va bientôt créer des embauches à Vierzon

La cryptomonnaie va bientôt créer des embauches à Vierzon

En 2019, une licorne arrive à Vierzon. C'est le petit nom que l'on donne aux start-up spécialisées dans les nouvelles technologies et désormais côtées à plus d'un milliard d'euros. C'est le ...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/cher/vierzon/cryptomonnaie-va-bientot-creer-embauches-vierzon-1553526.html

La licorne Ledger investit à Vierzon pour sécuriser les cryptomonnaies | Derniéres Nouvelles

Vierzon (France) - Ledger, leader des solutions de sécurité pour les applications liées à la blockchain et aux cryptomonnaies, va ouvrir une usine à Vierzon (Cher) à l'horizon 2019 et envisag...

http://nouvelles24.0rg.fr/nouvelles/la-licorne-ledger-investit-a-vierzon-pour-securiser-les-cryptomonnaies

News Press - La 1ère " Licorne " française en Centre-Val de Loire ! LEDGER Leader mondial des solutions de sécurité et d'infrastructure pour les cryptomonnaies. - Région Centre-Val de Loire

News Press - La 1ère " Licorne " française en Centre-Val de Loire ! LEDGER Leader mondial des solutions de sécurité et d'infrastructure pour les cryptomonnaies. - Région Centre-Val de Loire

François BONNEAU, Président de la Région Centre-Val de Loire participera à la pose de la 1ère pierre de LEDGER PLEX, le vendredi 5 octobre 2018 à 11h. Parc Technologique de Sologne - allée G...

http://www.newspress.fr/Communique_FR_309511_791.aspx

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R
Rodolphe Perrot
20/11/2018 02:55
Juste une précision sur la définition d’une licorne : c’est une entreprise liée au numérique (qui n’est plus forcément au stade de la startup) et qui a une valorisation pré monnaie ou avant IPO supérieure à 1Mds$. <br /> En France la 1ère a été Critéo (spécialisée en retargeting) et la plus connue est Bla-Bla Car. <br /> Je souhaite de tout cœur à Ledger d’arriver à ce stade de développement et de valorisation.
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G
guignard
08/10/2018 17:38
Bonsoir!<br /> ça fait plaisir de vous revoir!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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