Aux européennes il faudra se mobiliser pour dire à Macron:Degage!Il faudra voter pour sortir les sortants.Leq députés Larem,qu'ils s'en aillent tous!Quel honte de décider à la pkace des citoyens en étant élus avec aussi peu de voie.La solution?Un scrutin proportionnel plurinominal à un seul tour pour élire nos députés.Tant pis si avec un tel système on a des groupes RN,PCF ou autres!Avec la proportionnelle les français seront mieux représentés dans leur diversité.Autee chose,supprimons le quinquennat qui est un echec total.
A sa façon de ne pas répondre à la crise actuelle française, on voit bien que Toutantaxe n’est qu’une sorte d’aristrocrate fortuné et néophyte en politique nous opposant le dédain de son silence et son inflexibilité orgueilleuse. Il ne va tout de même pas s’abaisser devant nous ! Nous ne sommes pas contents ? C’est pourtant simple, on n’avait qu’à réussir.<br />
Franchement, vous pourriez imaginer de vieux rusés expérimentés comme Chirac ou Mitterand se comporter de la sorte, sans offrir une porte de sortie réelle et honorable pour les manifestants et le pouvoir ? Evidemment non.<br />
<br />
Pour les Européennes, cette attitude va se transformer en vote punitif par : Populisme, te voici.<br />
<br />
D’après des rumeurs qui circulent, Toutantax serait parti se réfugier ce week-end à Marrakech. Si c’était vrai, dans un tel moment, ce serait grave.
Salut les escargots.Salut les gilets jaunes.conseil de lectures à lire sur les barrages ou avant de partir.Alire l'entretien de Jérôme Fourquet,politologue dans Aujourd'hui en France de ce samedi 24.Ces propos sont édifiants de justesse.Extraits:"Fracture spatiale avec d'un côté la FRANCE des zones rurales et de l'étalement urbain.La france des FINS De MOIS DIFFICILLES,DU SALARIAT,DES RETRAITÉS ET DES PETITES CLASSES MOYENNES De l'autre la France des grandes villes,les cadres,ingénieurs et professions intellectuelles qui reprochent aux bloqueurs de ne se préoccuper que de mettre de l'essence dans le réservoir alors que la maison brule.IL Y A UN FOSSÉ BÉANT ENTRE LES CADRES D'UN CÔT,ET LES OUVRIERS ET EMPLOYÉS DE L'AUTRE.""Macron n'a pas cree ces fractures,il hérite du fardeau"Que disais je samedi dernier?En france LE RACISME EST AVANT TOUT SOCIAL,TERRITORIAL ET INTELLECTUEL.Bonne lecture.Bravo les escargots!Merci les gilets jaunes.
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.