Il l'avait dit, il le fait. Yves a mis en vitrine, l'affichette qui marque la fin de son commerce de dépôt-vente et brocante, Mille trouvailles. Douze ans plus tard, Yves en est arrivé à payer plus cher de charges qu'il n'engrange de bénéfices.
Et la goutte d'eau qui fait déborder le vase, c'est la taxe de 400 euros qu'il doit payer sur sa vitrine d'en face, inoccupée peut-être mais loin d'être une friche commerciale.
Pour toutes ces raisons, à l'heure où des commerces ouvrent dans le cadre de la pépinière commerciale qui permet aux propriétaires, grâce à la communauté de communes et à un dispositif ad hoc, de louer très peu cher leurs locaux vides, lui, Yves, fermera le rideau à la fin du mois de décembre.
Il vend son immeuble mais pour l'instant, il n'a trouvé aucun acquéreur.