Salon du livre de Vierzon : et c'est Bardy avec Quim Vargas !

Publié par vierzonitude sur 14 Novembre 2018, 08:00am

Olivier Bardy se distingue avec ses polars loufoques sous le nom de Quim Vargas. les titres sont plus barrés les uns que les autres et sa saga s'installe dans l'univers de l'édition, non sans une gourmandise pour le déjanté et surtout, pour le plaisir de se faire plaisir d'écrire ! Vierzonitude l'a sondé !

Dernier ouvrage :

Un Byrrh rondelle ne fait pas le printemps. Editions La Bouinotte.

Salon du livre de Vierzon : et c'est Bardy avec Quim Vargas !

1 - Qui est Quim Vargas ?

Quim comme Joaquim, ou Joachim en français comme DU BELLAY, pour ceux qui ont un minimum de culture générale. Et VARGAS comme VARGAS. Même le plus ahuri d’entre vous devrait être en mesure de comprendre cela.

Mes origines espagnoles ne sont plus qu’un vieux souvenir au fond duquel s’entremêlent flamenco, paëlla, obras, feria, sangria, policia, anchoas, muchachas, Seat Leone et autres espagnolismes dont je ne cherche nullement à me revendiquer. Ma mère dansait le flamenco aussi bien que mon père la polka sur une chanson de Sinatra. Arrivés en France peu après la prise de pouvoir de Franco, il n’ont connu de l’Espagne que ce que mes grands parents respectifs (Dieu ait leur âme) ont bien voulu leur raconter, et quelques photos jaunies.

Quant à moi, vous comprendrez aisément que ma filiation fait de moi un Ibère autant qu’un Bernard-l’hermite est en droit (ou plutôt de travers) de se revendiquer de l’ordre des moines cisterciens. La cinquantaine bedonnante, due à une légère hypertrophie con-génitale du muscle Kronenbourg, j’exerce avec un certain succès, dès que l’occasion se présente la profession de détective privé en compagnie du grand Léon, mon fidèle adjoint.

2 - Vos livres sont identifiables à vos titres de dingues. Ca vous vient comment ?

Malheureusement, c’est naturel ! Cela dit, et aussi surprenant que cela puisse paraître, à ce jour, tous les titres ont un point d’ancrage avec un fait divers réel.

3 - Que représente pour vous l'écriture ?

Un exutoire, le plein de bonne humeur, la fuite de la réalité, un petit coin de douceur dans un monde de brutes, une potion magique pour aller mieux.

4 - Comment éditez-vous vos bouquins ?

Aux éditions De Borée et chez BEST SELLER éditions.

5 - Un Byrrh rondelle ne fait pas le printemps... Vous en aviez beaucoup avalé pour trouver un titre pareil ?

À peine plus que d’habitude. Mais y’en avait ! Et pas seulement de la pomme. Y’avait autre chose aussi !

6 - Vous compareriez votre saga à quoi ?

J’ai la chance d’être souvent comparé à Frédéric Dard et ses SAN ANTONIO. Si on retrouve effectivement une certaine tournure d’esprit, le plaisir de jongler avec les mots et la langue française, les enquêtes de Quim Vargas - le détective berrichon - sont nettement plus déjantées.

7 - A quand un roman "sérieux » ?

Sous mon nom, Olivier BARDY. Sombres Vendanges, paru en 2009 chez Saint Amans (roman de terroir sur les croisades albigeoises), PHOENIX Code, paru en 2011 chez BEST SELLER éditions (Polar à l’américaine), Blood Line, paru en 2014 chez BEST SELLER éditions (Triller). Deux romans sont actuellement en cours d’écriture. L’un tiré d’un dramatique fait réel de société. L’autre est un roman d’anticipation.

8 - Votre prochain opus de Quim Vargas s'appelera ?

Dubo, Dubon, Du bonnet D, tout un programme, n’est-ce pas ?

9 - Le tome dont vous êtes le plus fier ?

Dans les romans déjà parus : Un Byrrh rondelle ne fait pas le printemps. Mais le meilleur sera toujours celui qui n’est pas encore paru.

10 - Un conseil ou plusieurs pour ceux qui veulent écrire ?

Avoir quelque chose à dire et ne jamais se décourager.

Quelques titres des prochains romans à venir :

- Kilt ou double chez les Mac’ Berry

- Les gros bonnets ne font pas des petits saints (proverbe Wonderbra)

- Ratisse-moi l’bunker !

- Les révoltés du Pounty

- Drôle de farce pour une dinde !