ah zut j'en ai réveillé un ....deux lignes et on passe au tutoiement direct avec formule de politesse "quivabien"<br />
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Poster sous un pseudo n'est pas des plus courageux, cependant si on veut garder son boulot et ne pas risquer d'être harcelé , menacé ou insulté , voir plus si affinités.....ce n'est pas plus mal<br />
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Donc, j'ai lu les revendications, je connais la situation, j'ai aussi moi-même profité de la distribution de colis alimentaires avant que Coluche ne lance les restos du coeur (vous savez , le truc provisoire qui ne devait durer que le temps que l'état améliore les choses ...), donc oui il y à des populations qui soufrent et oui il y à des profiteurs au gouvernement qui n'ont jamais rien compris aux besoins de la population, les leurs et ceux de leurs amis par contre ils maitrisent nickel ...<br />
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Bien , pour autant êtes vous prêts à lancer une révolution ? à priori nous avons déjà un Che Guevara d'opérette avec Mélenchon ! mon petit doigts me dit que dans ce cas seuls les leviers changerons de mains en ce qui concerne l'enrichissement des plus malins, pour ce qui est des plus pauvres et bien non seulement ils ne pourront plus se plaindre, mais ceux qui le ferons seront arrêter par votre police , mais la police du peuple cette fois , c'est pratiquement le cas de toutes les révolutions...ça vire à la dictature !<br />
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Bonne réflexion
Encore un qui râle tout seul et qui n'a rien compris au mouvement. Si t'es pas content prend une autre route, il y en a suffisamment autours de Vierzon.
Genial , après le blocage et l'intimidation ,voila le racket <br />
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Et un grand merci à la mairie de participer au bordel ambiant en privatisant par des panneaux "accès interdit sauf riverains" les quelques voies qui contournait le rond-point des forges....je serait curieux de voir verbaliser des automobilistes qui emprunterais ces voies pour échapper à des blocages illégaux et condamnés par la loi ....<br />
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Petite remarque, pensez-vous vraiment que les bloqueurs sont le modèle de citoyens capables de mettre en place une république digne de ce nom ? ou plutôt une bande de glandeurs professionnels, punks à chiens, anarchistes anti système (mais en profitant bien quand même ......) qui souvent ne votent même pas et on permis de mettre à la tête de l'état les mêmes voleurs et leurs amis qui pillent la France et ses citoyens depuis des décennies ? (dans ce milieu de profiteurs il n'y à d'ailleurs ni gauche, ni droite ..)
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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