Dans les romans de Jim Harrison, il y a des filles, beaucoup de filles, il y aussi une table bien garnie et des verres bien remplis. Cet immense écrivain donne à boire et à manger dans ses romans, sans aucun sens péjoratif. Mais ce bon vivant, maître d'une littérature gourmande, était aussi dans la vie le bon vivant qu'on aimait avoir à sa table. Dans sa chronique hebdomadaire dans le Journal du dimanche, Bernard Pivot se penche sur cet "ogre" à ravers un livre qui vient de sortir chez Flammarion "Jim Harrison, un sacré gueuleton".
On ne parlera pas ici d'un livre que l'on n'a pas encore lu, mais Bernard Pivot y dévoile quelques pistes issues de cette série de chroniques compilées et écrites par Jim Harrison. Ainsi, écrit Bernard Pivot, "le merveilleux écrivain de Légendes d'automne préfère les rouges aux blancs, lesquels (reuilly, pouilly-fuissé, ermitage du Pic-Saint-Loup, et le meursault couleur du soleil), lui permettent d'attendre agréablement les rouges. Le reuilly, voyez-vous ça, quelle pub !