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Quand la députée Nadia Essayan soutient Bourges Foot !
Publié par vierzonitude
sur
4 Janvier 2019, 17:15pm
La députée Nadia Essayan a choisi de revêtir un tee-shirt Passion Berrichon pour soutenir le Bourges Foot qui jouera contre Lyon. Elle a, pour cela, posté un vidéo sur sa page facebook.
En fait j'ai offert ce T-shirt à ma mère pour Noël. Mon ami a ouvert une superbe boutique et j'aimais l'idée de lui filer un coup de pub pour l'occasion. Voilà.
Essayan francois09/01/2019 19:11
La boutique Eighteen dans la galerie marchande hyper U. Je vous invite à aller rencontrer Félix et Axel Gimenez qui se donnent à fond pour entreprendre en ces temps difficiles.
Je tiens à préciser que leur premier choix était d'ouvrir en centre ville mais qu'aucun local décent ne leur a été proposé...
vierzonitude05/01/2019 19:11
Quelle boutique ?
Thibaut LE MOUEL04/01/2019 19:31
Haa oui c'est comme son Election "par pure mode et pour espérer faire le "BUZZ"...mdr
Bourdios Lichaire04/01/2019 17:39
Passion berrichon.Passion Macron.Amis sportifs ne laissez pas les politiques illégitimes se refaire la cerise en récupérant vos exploits.RESISTONS!
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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Essayan Francois 05/01/2019 18:46
Essayan francois 09/01/2019 19:11
vierzonitude 05/01/2019 19:11
Thibaut LE MOUEL 04/01/2019 19:31
Bourdios Lichaire 04/01/2019 17:39