Dans un article publié sur son site, la Tribune explique que "la startup française qui a écoulé plus de 1,5 million d'exemplaires de son coffre-fort pour clé d'accès aux comptes en cryptomonnaies, pourrait se séparer d'une vingtaine de personnes sur 200 pour s'adapter à la baisse de la demande." L'article est prudemment titré : "Ledger envisage d'alléger ses effectifs, mais pas à Vierzon", encore heureux, son usine est en construction et toute la communication de la communauté de communes repose sur la création d 'emplois... Mais tout de même, voilà un signal fâcheux.
Le site cryptonaute.fr explique de son côté que "La startup française Ledger souhaite réorganiser ses activités et pourrait prochainement se séparer de 10% de son personnel."

"Comme les géants mondiaux du Bitcoin et de la Blockchain tels que le chinois Bitmain ou l'américain ConsenSys en fin d'année dernière, le français Ledger, qui avait connu une croissance fulgurante, dopée par l'essor du cours des cryptomonnaies en 2017, envisage de couper dans ses effectifs. En janvier, le cofondateur et directeur général Eric Larchevêque avait indiqué que la société allait « moins recruter et rester 200 cette année, nous nous ajustons à la réalité du marché. »
Ledger, implantée à Paris et Vierzon, où se trouve son site de production, avec des bureaux à San Francisco, New York et Hong Kong, songe désormais à se séparer d'une vingtaine de personnes, selon Les Echos.
A plusieurs reprises, le patron de Ledger certifie que le site de Vierzon ne sera pas impacté. « La petite embellie récente sur le bitcoin a tout de suite eu un effet », observe Eric Larchevêque. « Nos hypothèses sont que le marché reste relativement compliqué jusqu'à mi-2020 ».