"Un peu partout en France, les petits commerces de centre-ville ferment, concurrencés par les grandes surfaces en périphérie, et les maires s’en désolent. Alors ils demandent à l’Etat des subventions pour revitaliser leurs rues commerçantes. Mais à peine l’argent encaissé, certains maires autorisent... de nouvelles grandes surfaces !", lit-on sur le site de Franceinfo. Sur une carte, on peut voir les villes qui touchent des aides de l'Etat pour leur centre-ville et les villes qui touchent ces mêmes aides et autorisent des ouvertures de grandes surfaces. Vierzon figure dans la première catégorie.
Mais à y regarder de plus près, elle mériterait de figurer dans la seconde. Car pendant que l'Etat subventionne le commerce de proximité, en centre-ville, un Aldi se monte, à quelques centaines de mètres, Lidl va presque doubler sa superficie commerciale. La Commission départementale d'aménagement commerciale, composée entre autres autres d'élus locaux a autorisé la création d'un Maxizoo près de Feu vert.
Et même si le magasin ne sort pas de terre, Leclerc avait été autorisé à s'agrandir avec un magasin de sports. Et ne venez pas nous dire que les élus vierzonnais ignorent tout cela. La communauté de communes a facilité l'installation d'un Courtepaille qui n'a pas coûté rien aux contribuables : il est fermé. Pas grave, un Holly's dîner qui aurait sûrement été mieux en centre-ville ou à proximité, comme à Bourges, ouvre en périphérie.
Si la ville nous explique que pour Aldi, elle n'y est pour rien (le terrain appartenait au Conseil départemental), on en l'a pas beaucoup entendu défendre la stupidité d'un tel projet commercial. C'est là qu'on s'aperçoit, qu'en la matière, la ville et la communauté de communes n'ont aucune politique, tout est fait au petit bonheur la chance, selon les opportunités.