Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle
Une ministre à Vierzon
Publié par vierzonitude
sur
16 Mai 2019, 05:10am
Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales est attendue à Vierzon vendredi 17 mai.
Madame Gourault connait bien Vierzon.En 2004 c'est à Vierzon qu'elle a passé un accord avec l'UMP entre les 2 tours de l'élection régionale."Le front national vit sa vie et moi je vis la mienne"avait elle dit.
Quelle ramène sa gamelle , car les gueux Vierzonnais en ont marre de payer la cantine cinq étoiles à la monarchie!<br />
Venir en touriste pour ne rien faire de positif chez nous, on connait et assez donné!
Madame Gourault connait bien Vierzon.En 2004,entre les 2 tours des élections régionales c'est à Vierzon qu'elle avait rencontré la tête de liste UMP pour fusionner leurs listes au second tour.
E
Everybody
16/05/2019 14:27
Peu de maires veulent participer ( même si ce serait logique) à une communauté de communes ayant en son sein un maire d'extrême gauche ou d'extrême droite. De même, des habitants et surtout des investisseurs et des chefs d'entreprise boudent Vierzon à cause de sa couleur politique, couleur qui ne passe vraiment pas auprès des clients de ces chefs d'entreprise. Ils craignent à juste titre d'atterrir dans une ville sans sécurité, sans projet, moche de préférence ( pour soigner son électorat) avec béton et bâtiments cubiques avec des taxes et impôts élevés.
madame la ministre de la cohésion des territoires devrait se pencher sur le sort de la communauté de communes de Vierzon , il serait temps de privilégier l'intérêt des habitants ; l'europe , passe d'abord par une organisation des territoires de proximité ; aura t'elle le courage de trancher avec fermeté ?
Non pas une critique!Juste un trait d'humour.Mais que vient elle faire en France périphérique?Peut être vient elle faire un safari pour voir de plus près les gueux,les déplorables,et tout ceux que le gouvernement auquel appartient madame Gourault considère comme des soius hommes et des inadaptés.Le 26 mai je mettrai un carton rouge à madame Gourault et à ses collègues.Et ça ce n'est pas une critique,c'est une certitude!
K
K
16/05/2019 12:41
C'est sans doute une critique, car à Vierzon, on se sait que critiquer ...pas très clair !
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.