L’Allemand Flixtrain, qui gère également les Flixbus a postulé auprès de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) pour l’exploitation de cinq lignes, en France, dont le Paris-Toulouse. Suf que, comme le souligne la Nouvelle République de l'Indre, "dans son offre, la ligne joindrait Paris Bercy à Toulouse, en s’arrêtant uniquement dans les gares des Aubrais, Vierzon, Châteauroux, Limoges, Brive, Cahors, Montauban et Toulouse. Dans l’Indre, le train ne s’arrêterait donc ni à Issoudun, ni à Argenton-sur-Creuse."
La Nounou souligne : "L’État s’était engagé à ce que cette ligne ne soit pas ouverte à la concurrence, rappelle Martine Irzenski, présidente du Comité de défense de la gare SNCF d’Argenton-sur-Creuse. Ce que propose Flixtrain, c’est catastrophique. Il faut se battre, sinon c’est évident que les gares intermédiaires vont être délaissées."
Le site lattreducheminot.fr précise que "ces liaisons, qui passent sur lignes classiques avec des temps de parcours conséquents, vont concurrencer avant tout les Intercités et des lignes TER. À des tarifs sans doute très attractifs et en jouant sur le service."
Et "nous avons choisi ces lignes, toutes au départ de Paris, car elles desservent des grandes villes avec énormément de flux. En proposant une offre différenciée, nous pourrons générer un surcroît de trafic », explique Yvan Lefranc- Morin, le directeur général France de Flixbus. « Notre modèle nous permettra d’offrir des tarifs très compétitifs avec un service de qualité : nous équiperons les trains en Wi-Fi, prises électriques et possibilités de divertissement comme c’est le cas à bord de nos cars », poursuit-il."
Les élus de l'Indre sont déjà remontés comme des coucous et les cheminots n'en parlons pas.