La Mairie au eu mes visites au moins une 10aine de fois... j'ai envoyé des photos (une 50taine) car chaque semaine la décharge public en plein centre ville se répète... C'est vrai le maire a fait remplacer les couvercles, mais ceci n’enlèvent en rien les odeur et insectes... Bref pas adapté et cela a même accrue le dépôt du tout genre d'objets... après mes visites on a rajouter ce panneau en plastique ridicule dont la secrétaire du maire m'a assuré que tout allait changer comme par magie ... Je me doutais et j'ai même propose de crée un jardin a la place de ses "ordure-bunkers" dont Vierzon est si fière... Cette photo montre le problème dont le maire est intervenu QUE 2 SEMAINES PLUS TARD... évidemment pas de sanctions... car restons politiquement correct!
@Bruno ,au moins celui qui devra prendre la place devra se bouger le derrière s'il veut y rester longuement sur son siège, pas comme ces bandes de bras cassés qui préfèrent faire l'autruche et se montrer que pour les jours d' élections ou bien d'inaugurations!<br />
Je ne dis pas que la ville sera propre en 2020, mais au moins des contraintes aux changements lui seront demandé pour y remédier rapidement, telle qu'une police de l'environnement et des surveillances accrues sur les points de zones négatives de cette ville, pour enfin en choper en flagrant délit et faire payer au max aux porcs ! <br />
De l'action et plus de la théorie fantaisiste à la papa!<br />
Cordialement
R
Robert
05/06/2019 22:05
Autant de coups de lattes à restituer à ces porcs , que ce sommier peut en compter sur son cadre!<br />
Le foutage de gueule à tous les niveaux, et après ça, la vie continue comme si rien n'était, c'est rageant, vivement 2020 pour revoir la copie au propre !
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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