Même si ce n'est qu'une indication, les résultats des élections européennes, à Vierzon, ont placé la République en marche devant le Parti communiste mais derrière le Rassemblement national. Dans un article publié dans Le Monbde du 5 juin, on peut lire que LREM "va se pencher jusqu'à fin octobre sur la situation de 1.100 villes de plus de 9.000 habitants". Vierzon en fera-t-il partie ? Y-aura-t-il une liste estampillée LREM ou va-t-on assister à un bloubiboulga de soutiens bancals de façon à rassembler le plus possible sans y arriver ?
Va-t-on assister aux mêmes erreurs que par le passé, c'est-à-dire, mettre dans le même sac électoral, des centristes, des centres-droits avec des LR pas trop modérés dans le Cher en ayant l'espoir d'attirer en plus des gens de gauche parce qu'à Vierzon, la gauche reste une tradition ? Aura-t-on une liste qui aura le courage de ses opinions, sans se référer à la liste patchwork de Jean Rousseau qui a eu son petit succès (18 ans de pouvoir local de 1990 à 2008) mais qui a trouvé ses limites ?
Va-t-on voir des figures vraiment nouvelles sans ressortir de la naphtaline, des momies électorales dont on a oublié jusqu'au nom ? Va-t-on se départir des chapelles et des individualités pour construire une liste qui irait (enfin) dans l'intérêt commun des Vierzonnais et non dans l'intérêt purement politicien, d'où qu'il vienne ?
D'autant que le Rassemblement national peut très bien parachuter une tête de liste avec du bagout qui enlèvera le morceau pour faire de Vierzon, le nouvel Hénin-Beaumont mais du Centre ? Quant à la gauche, malgré son score aux Européennes, elle bouge encore d'autant qu'il faudra qu'elle mange au-delà de 2020. Et quand on a faim, on sait se battre. Alors, espérons que les futurs candidats qui ont envie de changement, ne tomberont ni dans le recyclage, ni dans la facilité. A bon entendeur, bien sûr !