Le 12 juin dernier, en gare de Vierzon alors qu'un train assurant la liaison entre la Manche et la Drôme (de la Hague-Valognes, il rejoignait un autre site d'Orano, à Pierrelatte) était stationné en attente, chargé de nitrate d'uranyle, un dérivé de l'uranium, des activistes de Greenpeace ont aspergé un wagon de peinture orange fluo. Et cette action-là a profondément agacé les sociétés à l'origine de ces chargements.
France 3 explique que sur "un ordre du tribunal de Paris qui s'applique aux militants de Greenpeace, mais pas seulement. Le tribunal de Paris a rendu ce vendredi 19 juillet 2019, sa décision après l'audience en référé qui s'était déroulée quatre jours plus tôt : Greenpeace France ne doit donc plus s'approcher à moins de 250 mètres des convois de "transport et d'acheminement de matières ou de déchets nucléaires ou radioactifs", de deux filiales d'Orano, ex-Areva."
Greenpeace ne doit pas non plus "bloquer ou tenter de bloquer l’accès et la sortie de sites de départ et de destination ni gêner ou entraver d’une quelconque façon les opérations de chargement ou de déchargement des matières et déchets nucléaires et radioactifs."
Et ce jusqu'au 25 septembre, date de fin du débat public sur la gestion des matières radioactives, sur "l'ensemble du territoire français métropolitain", précise l'ordonnance de référé du tribunal.