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Vierzonitude

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Canal de Berry : l'Union des pêcheurs vierzonnais en alerte

Publié par vierzonitude sur 17 Juillet 2019, 10:21am

A Vierzon, le canal bientôt sec comme une biscotte - Vierzonitude

A Vierzon, le canal bientôt sec comme une biscotte - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2019/07/a-vierzon-le-canal-bientot-sec-comme-une-biscotte.html

Sur sa page facebook, l'Union des pêcheurs vierzonnais (UPV) tient à préciser un certain nombre de choses quant à la coupure de l'alimentation en eau du canal de Berry à partir de Vierzon :

"Sachez que la DDT et la Préfecture voulait fermer la vanne qui alimente les 40 km de Canal de Berry en aval de Vierzon jusqu'à Noyer sur Cher en se foutant bien pas mal de la gente aquatique.

Les pêcheurs doivent être reconnaissants de la prise de position du maire de Vierzon Nicolas Sansu qui c'est engagé à ne fermer cette alimentation d'eau prise sur l'Yèvre qu'une fois qu'il aurait l'assurance que tout est été fait pour sauver le maximum de poissons.

Le faucardage du canal de Berry avant les pêches de sauvegarde - Vierzonitude

Le faucardage du canal de Berry avant les pêches de sauvegarde - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2019/07/le-faucardage-du-canal-de-berry-avant-les-peches-de-sauvegarde.html

Depuis lundi le faucardage a lieu sur le linéaire du réseau secondaire afin de pouvoir pêcher le maximum de poisson au filet. Les carnassiers sont les poissons les plus sensibles, les plus fragiles, ils sont prioritaires dans la mesure des faisabilités.

Le Président de l' Aappma UPV, Frédéric Georget avec la Fédération de pêche du Cher dont il est un des membre assesseur fait le maximum. La municipalité de Vierzon participe à l'action de sauvetage avec les moyens humain, les camions, les cuves. Des volontaires ont répondu présents à l'appel de Frédéric Georget, nous pouvons les remercier car cette opération demande une bonne organisation pour agir rapidement, toutefois la maîtrise appartient au instances, pas sérieux s'abstenir... C'est la vie qu'il faut sauver.

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P
Pêche aux moules
17/07/2019 18:09
Trouvez moi un maire qui aurait pris une autre décision?<br /> Et pour répondre à Censuré, Nicolas boit certainement plus de champagne que vous !<br /> Merci les Vierzonais...
Répondre
C
Censuré
17/07/2019 19:47
Pêche aux moules,je suis comme Goulet de Rugy.Le Champagne me donne mal à la tête.Donc je n'en bois jamais.Par conséquent le maire de Vierzon ne peut qu'en boire davantage que moi.
C
Coumel Jean-François
17/07/2019 18:01
Cette situation vue de Nîmes me parait ubuesque au moment où tout me semblait mis en œuvre pour faire de ce canal du Berry un merveilleux sentier de découverte de Vierzon et des autres communes traversées. L'épisode que vous vivez actuellement me rappelle les années où ce qui allait devenir le Forum République, il a fallut déjà faire appel à la Fédération des pêcheurs et aux bénévoles pour récupérer les poissons, les écrevisses... pris au piège du comblement du canal. J'étais l'un de ces jeunes bénévoles qui avec son professeur de sciences naturelles M. Bailleul, du collège Albert Camus, était venu aider les pêcheurs dans leur tâche ingrate et nécessaire sauver ces poissons de nos ce qu'il faut bien appeler 50 ans après, nos bêtises, disons le brutalement de nos conneries. Pourquoi avoir boucher ce canal quand on regarde sereinement le résultat aujourd'hui.
Répondre
C
Censuré
17/07/2019 14:28
Merci et bravo Mr le Maire.Pendant que d'autres soutiennent les funestes traités de libre échange,les mangeurs de Homard et autres buveurs de Champagne,le Maire de Vierzon lui s'engage auprès des acteurs de terrain qui défendent l'écosystème et la nature.MERCI NICOLAS!
Répondre
C
Censuré
17/07/2019 17:38
Occupez vous de Bourges
L
Le Berruyer
17/07/2019 14:38
Vive Mr le Maire le bétonneur de Vierzon!!!!!

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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