Ce coup-ci, Vierzonitude n'y est pour rien. Cela évitera donc à la plume commune de la page facebook de la ville de Vierzon et du P.C.F de dire que Vierzonitude dénigre systématiquement la ville... Car là, non seulement le titre de la rubrique est peu flatteur "les nouveaux déserts français" et le titre des Echos de ce mardi "Vacance commerciale : Vierzon espère avoir touché le fond" en dit long.
Le quotidien dresse un portrait commercial de Vierzon qui risque de déplaire. Mais ce n'est que la réalité. A louer... A vendre... La déprime commerciale s’affiche partout. Et cela ne date pas d’hier, si l’on en juge par l’épaisse couche de poussière qui recouvre sol et vitrines des magasins désertés, lit-on.
Un commerçant de l'avenue de la République le dit dans les Echos : "On est au plus bas du plus bas, mais j’ose espérer que cela va s’améliorer".
Pour le maire de Vierzon, "on a deux fois plus de RMIstes que le reste du département. Et, dans ce contexte, les difficultés du commerce sont la résultante de tout le reste. Il faut donc qu’on joue sur tous les tableaux si l’on veut s’en sortir, le bâti, l’espace public,l’animation, l’économie. Sans pouvoir d’achat et sans lieux conviviaux, on ne réglera rien".