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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Enfin une campagne contre les déchets jetés n'importe où à Vierzon

Publié par vierzonitude sur 24 Septembre 2019, 07:30am

Enfin une campagne contre les déchets jetés n'importe où à Vierzon

Il en a fallu des photos de détritus par terre, à côté des poubelles, des photos d'encombrants jetés sur le trottoir n'importe quand, il en fallu des photos sur Vierzonitude, souvent prises par les lecteurs et les lectrices pour dénoncer une situation anormale. Et enfin, enfin, la ville de Vierzon décide de prendre le sujet à bras le corps, via les conseils de quartier.

"Pas de quartier pour les déchets", c’est le nom de la campagne de sensibilisation réalisée par les conseils de quartiers et la ville de Vierzon", lit-on. Son lancement officiel est prévu le samedi 28 septembre, sur le marché hebdomadaire, place Jacques-Brel. Nous on ne peut dire que bravo à condition de ne pas s'arrêter seulement à des affiches et à des postures outrées.

Il y aura trois affiches différentes. Elles illustreront le problème récurrent des mégots de cigarettes balancés par terre au sol, les détritus et encombrants jetés sur les trottoirs et bien sûr, les... indécrottables crottes de chiens sur les trottoirs.  Les affiches seront exposées dans vingt-cinq lieux à Vierzon et dans les abribus.

Mais surtout, il y aura un film de 18 secondes,  projeté au cinéma Ciné Lumière, avant chaque film jusqu'à la fin de l'année. "Il y a des gens qui souillent la ville, il faut que ça cesse", lit-on. Vierzonitude l'a dit et redit et répété mais c'est mieux lorsque les conseils de quartier prennent cette affaire en mains car elle nuit très fortement à l'image de la ville et surtout, aux conditions de vie des Vierzonnais.

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P
Patti
24/09/2019 19:22
Et les soi disant éducateurs au moment des vacances pour le centre aéré dans le parc de la Noue qui laissent une tonne de mégots...et se débinent pour le ramassage des détritus abandonnés par les enfants au moment du goûté..
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P
Paul
24/09/2019 11:16
Concernant les crottes sur les espaces verts entretenus par les agents municipaux....certains propriétaires de chiens de vantent d'avoir le bras long...par conséquence...il ne faut rien leur dire..
Répondre
R
Robert
24/09/2019 19:11
@Athos.Dans leurs cas, il serait sage de penser à l'euthanasie, c'est plus rassurant pour le reste des humains qui ont l' esprit du respect d'autrui.
R
Robert
24/09/2019 19:06
Nul ne doit enfreindre les lois, bras long ou pas ,l' actualité le démontre et vous avez entièrement raison de réagir !. Moi personnellement ,je n'aimerais pas avoir des soit disant "amis" qui me prennent pour un C..pour les sortir de leurs conflits et dont ils ont fait exprès de si mettre, la honte pour eux, enfin si ils ont une logique, chose que je doute!<br /> Demandez de vous dire qui est cette personne, et appelez la de sa part ,il ne risque pas de s'attarder dans le coin le crado,et la personne dérangé pourra si cela est un mensonge ,porter plainte contre x pour diffamation (prenez une vidéo avec votre portable)ça pourra aider le soit disant ami imaginaire du crado. Il faut bien comprendre que si tout le monde laisse faire n'importe quoi dans ce monde et bien cela continuera voir s'amplifiera de plus belle!
A
Athos
24/09/2019 14:45
Ces mêmes propriétaire de chiens sont par ailleurs capables de nous dire que les bêtes valent mieux que les humains.
R
Robert
24/09/2019 09:28
Je ne crois pas que ces agissements cessent du jour au lendemain grâce à ce procédé d'information cinématographique, mais c'est un bon début pour des gens respectueux de l'environnement .Un chauffard restera toujours un chauffard dans la vie et dans sa tête creuse,quand rien ne le contraint financièrement et juridiquement à y arrêter définitivement, tout comme un porc qui n'aime pas faire l'effort à se déplacer jusqu'à la poubelle située face à lui.De plus il faudrait qu'il se cultive et c'est rare de nos jours, et le cinéma n'est pas l'endroit où il passerait un bon moment pour en profiter et en apprendre sur la chose.<br /> La meilleure solution , c'est une police de l'environnement qui serait à l'affût de jour comme de nuit comme les gardes forestiers aux U.S.A, avec une plateforme d'avertissements citoyens, et faire payer au prix fort,même sur les droits sociaux, l'amende et les frais administratifs, mais là,la loi devrait être modifiée pour agir dans ce sens si c'est le cas pour le délinquant.C'est vrai ça coûter , mais c'est efficace sur le terme, et les récidives seraient limitées car mieux punis au tribunal(travail d'intérêt général.prison, ou amende salée).
Répondre
R
Robert
24/09/2019 18:47
@AR.En ce qui concerne d'intervenir seul(e) , vaut mieux ne pas y songer , car c'est votre parole contre celle du cochon en cas d'agression, car ces personnes dès qu'ils ou qu'elles se sentent coincé, ne tarde pas à vous insulter ou vous agressent, vous ou vos biens, donc le mieux est de les prendre avec votre téléphone portable uniquement en vidéo de préférence et appeler la police pour qu'elle se déplace.En cas si celle-ci ne peut intervenir sur le champ , prenez des notes sur l'heure, la date , le nombre d'individus, la plaque du véhicule etc.., car avec ces indications , la police pourra faire son enquête afin de les rechercher et sanctionner.Le mieux est que la police les prennent en flagrant délit, mais là c'est peine perdue à Vierzon , fautes de patrouilles d'interventions. rapides. Au sujet du service civique , cela serait bien, mais hélas , ils ne seront pas assermentés pour verbaliser ou bien les arrêter donc juste témoins dans ce cas,à moins que l'état avance dans ce sens avec une nouvelle loi pour cela, vue l'actualité sur Paris sur la propreté qui dépérit rapidement et qui fait tâche plus qu'à la campagne! .
A
AR
24/09/2019 13:08
autre piste , les citoyens peuvent jouer leur rôle en intervenant quand on surprend des cochons et ou prévenir la police de suite
A
AR
24/09/2019 13:07
Je suis daccord et en foret au lieu de supprimer des postes d'agents ONF de les cantonner dans un bureau en faire des agents commerciaux pour que NOS chênes rapportent du fric on peut embaucher des jeunes en, Service civique a patrouiller a 2 ou 3 avec vélo téléphone et carnet de contravention. Pour la vielle la PM peut monter des planques, faire des exemples et les médiatiser

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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