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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Les départements berrichons sont-ils maudits par la prospérité économique ?

Publié par vierzonitude sur 11 Septembre 2019, 05:20am

Rien ne change. Le Cher et l'Indre ont toujours été les parents pauvres de la région Centre-Val-de-Loire et elles le restent. Depuis les fonds Sud, votés par le conseil régional, pour venir en aide à ces deux départements, il y a plus de vingt ans, la situation n'a pas varié. Le quotidien Le Monde publie un article de deux pages et une carte des territoires en bonne santé. Aucune surprise à ne pas voir apparaître Vierzon, mais Bourges non plus n'y figure pas, pas plus que Châteauroux et Issoudun. 

 

On y voit Tours, Blois, Orléans, Chartres, mais le côté sud de la région Centre-Val-de-Loire est désertique. Pourtant, insiste François Dumon, président de la communauté de communes de Vierzon, dans le dernier bulletin municipal, "une récente étude de Pôle Emploi a démontré qu'en Région Centre-Val-de-Loire, c'est sur le bassin d'emplois de Vierzon que le besoin de main d'oeuvre serait le plus important dans les mois à venir."

Parfait pour nourrir une campagne municipale mais trop peu pour irriguer un territoire, le Vierzonnais, toujours frappé par un chômage difficile à raboter. Pourtant, l'article du Monde tend à montrer, qu'en dehors des grandes métropoles, la France périphérique peut aussi être dynamique. Certes, c'est un constat. Mais c'est un constat durable. Comme si une partie de la région, au nord, prospérait en dehors des deux départements berrichons. Fatalité ? Cas désespéré ? Politique insuffisante ? Pourquoi chaque constat économique revient à placer Vierzon dans les mauvaises zones ?

 

Orléans, moins d'une heure par l'A71. Tours, une heure par l'A85. Trois autoroutes, deux lignes de chemin de fer, cinquante ans de tergiversations et rien ne semble faire décoller cette région. D'aucun arguait sur le pari du TGV pour désenclaver encore plus, mais si l'on y arrive pas avec trois autoroutes et un noeud ferroviaire, y arrivera-t-on un jour ? Depuis combien de temps nous sert-on la même litanie, ce même faux-semblant de recette ? Peut-on espérer un autre discours et surtout, d'autres faits, des faits qui, sans propulser Vierzon et son territoire au sommet de ces terres prospères, nous donne des occasions de penser autrement, de faire autrement, de vivre autrement, que sur un lit de promesse dont nous n'avons jamais vu, la moindre esquisse de concrétisation.

 

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J
Tout à fait d'accord Wizard, mais je ne fesais que répondre à Vierzonitude.
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J
Bonjour monsieur Vierzonitude,<br /> <br /> La réponse à votre phrase : <br /> "Orléans, moins d'une heure par l'A71. Tours, une heure par l'A85. Trois autoroutes, deux lignes de chemin de fer, cinquante ans de tergiversations et rien ne semble faire décoller cette région"<br /> se résume en un seul mot : COMMUNISME !<br /> <br /> J'ai eu la chance de connaitre des gros poissons il y a de çà vingt ans, qui me parlait de leurs débuts de carrières et premières entreprises dans la région centre pendant les années 60/70 : le mot d'ordre entre eux était le suivant : ne pas aller à Vierzon, ne pas investir à Vierzon, Vierzon est ROUGE, COMMUNISTE, CGTiste jusqu'au trognon !<br /> <br /> Arrêtons de tergiverser, la ville est foutue définitivement.
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W
Peut-être, mais ça pourrait nous préserver du cauchemar des villes à fort développement économique et démographique en général et industrielles en particulier.<br /> Une quiétude qui précisément sera recherché dans quelques temps et qui commence déjà à l'être.<br /> Il est préférable de regarder devant que derrière quand on pense à l'avenir.

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