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Vierzonitude

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En 2019, Vierzon et le plan anti-drogue déjà...

Publié par vierzonitude sur 11 Mai 2023, 10:24am

En 2019, Vierzon et le plan anti-drogue déjà...

En septembre 2019, la députée d'alors, Nadia Essayan, avait posé une question au gouvernement, plus précisément à Laurent Nunes, alors secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'intérieur avant d'être nommé Préfet de Paris.

Elle avait appelé à la plus grande fermeté face aux trafiquants de drogue et avait demandé au gouvernement de préciser la manière dont le plan "anti-stup" devrait aider les forces de l’ordre sur le terrain. Dans sa réponse, le secrétaire d'Etat avait déjà évoqué Vierzon et Bourges.

Trafic de drogue : ce que contient le plan " anti-stups " annoncé par le gouvernement

Trafic de drogue : ce que contient le plan " anti-stups " annoncé par le gouvernement

https://www.lunion.fr/id94128/article/2019-09-17/trafic-de-drogue-ce-que-contient-le-plan-anti-stups-annonce-par-le-gouvernement

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L
Le vierzonnais
11/05/2023 13:03
Rien ne va s'arranger, vive l'humanisme et le social. Cette a gauche a tout compris.
Répondre
G
gerard massicard
18/09/2019 18:42
quand on soutien un gouvernement qui supprime des fonctionnaires y compris de police <;;;c est une question complètement déplacée<br /> a Vierzon il manque au moins 20 fonctionnaires de police .demandez leur comment ils font pour récupérer ? et pour les arrêts de travail ? les interpellations musclées à risque car à court d'effectifs ?
Répondre
F
filosov
11/05/2023 21:37
Le manque d'effectifs, je veux bien, mais en cas d'opération musclée, les policiers de Bourges viennent normalement en renfort, avec un maître-chien, quelques gendarmes de Vierzon en appui aussi avec leurs pistolets-mitrailleurs, le tout supervisé par le Procureur.<br /> <br /> Je crois que nous payons en réalité le laxisme passé de la municipalité.<br /> <br /> Rappelez-vous, vous ne vouliez pas de la moindre caméra quand vous étiez aux affaires.
V
vierzonitude
18/09/2019 18:46
Nous attendons votre communiqué.
L
La douane
18/09/2019 16:28
On a quand même le droit d'aborder le sujet de la drogue à Vierzon.Bien sûr qu'il y a de la drogue à Vierzon.<br /> Et cessez de faire une fixation sur le commandant de grâce.<br /> Franchement merci de nous dire les sujets qui trouvent grâce à vos yeux sur Vierzonitude.<br /> Oui à Vierzon il y a une Députée.Les Vierzonnais ont la Députée qu'ils méritent.<br /> Sur le sujet des addictions et des drogues,je vous recommandent à tous La Grande Interview de Amine Benyamina sur RT France.Son constat est sans appel!La France refuse de légaliser le cannabis alors qu'elle est entourée par des pays qui ont franchi le pas et qui ne voient pas une explosion de la consommation ou des addictions!En revanche la baisse de la criminalité est sans appel.Les douaniers,les policiers et gendarmes ainsi que la justice ont d'autres chats à fouetter.
Répondre
A
Aissair
19/09/2019 11:25
Bien vu Wizard!Mais le problème aujourd'hui avec la prohibition à la française,c'est que le cannabis provient essentiellement du Maroc ou du Kosovo.<br /> Par conséquent nius français engraissons le crime organisé qui investit au Maroc,au Kosovo ou encore en Albanie.<br /> Légalisons et créons une filière franco française!<br /> Mais en échange betonnons les dépistages en médecine du travail pour faire la chasse aux toxiques.
W
Wizard
19/09/2019 09:58
Hélas, vous oubliez un paramètre fondamental qui nous différencie fortement des pays voisins. <br /> Nous avons une population considérable constituée des 2ème et 3ème générations issues de l'immigration qui ne s'intègrent pas ou ne le souhaitent pas. Le constat est sans appel pour ces dizaines de milliers de familles (au moins) qui trouvent dans les trafics des revenus qu'ils ne trouveraient bien évidemment pas dans l'économie légale.<br /> Leur économie souterraine représente donc une soupape de sécurité qui les fait vivre en vase clos mais qui protège la pays d'autres formes de délinquance plus directes et plus violentes...
A
AR
18/09/2019 12:03
ah , parce qu'on a une députée ?
Répondre
A
AR
18/09/2019 12:01
parce que le trafique de drogue n'existe qu'à Vierzon ? ou intox pour donner un coup de pouce au gendarme ?
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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