Souvenons-nous que le déclin de la rue Joffre a commencé ainsi : il y avait aussi un marché place du Marché au Blé, le samedi matin, ainsi que place Foch, place Micouraud et place du Mail. Aujourd’hui, le marché hebdo se résume à deux places au lieu de quatre, même si le marché prend ses aises jusqu’au seuil du Forum république. Et se résume au matin. C’est triste.
Triste parce que le marché hebdo animait les places et régulait les flux de piétons qui montaient rue Joffre jusqu’à la place du marché au Blé, et bien sûr, fréquentaient la place Foch. Aujourd’hui, tout ça n’est que de l’histoire ancienne. Même la place du Mail a perdu de sa superbe. Pourtant, le marché hebdomadaire du samedi, à Vierzon, est encore le seul rempart contre une désertification du centre-ville. Il permet d’animer la matinée et un coup d’oeil permet de regarder les effets l’après-midi, sans le marché : trop souvent les samedis après-midi ressemblent à des dimanches.
Rien n’a vraiment été fait pour redynamiser le marché. Chacun a acté le fait qu’il rétrécisse. Donc, on l’a laissé quitté la place Foch comme on l’avait laissé quitté la place du Marché au Blé. Puis on l’a déplacé de la place Micouraud à la place Brel. Là-dessus, des Vierzonnais réclament un marché couvert sous les halles de la Société-Française. Que deviendrait alors le centre-ville de Vierzon le samedi matin sans son marché hebdomadaire ? Que ce soit le commerce ambulant ou sédentaire, rien n’est pensé. Les priorités sont ailleurs, déconnectées de celles des habitants.
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Pomplume 19/10/2019 21:31
olivier 19/10/2019 14:20