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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Oui, ça roule trop vite dans les rues de Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 8 Octobre 2019, 08:17am

Apparemment, la vitesse dans les rues de Vierzon est un  problème majeur. Après la pétition rue Barbès, de nombreux messages nous sont parvenus pour signaler des problèmes de vitesse jugée excessive dans d’autres rues de Vierzon.

“Petite rue du camp, c'est la même chose, une vitesse excessive malgré la matérialisation il y a deux ans de places de stationnement (très mal reparties d'ailleurs) sensées faire baisser la vitesse des véhicules”, nous dit une lectrice.

Une pétition contre la vitesse excessive circule rue Barbès - Vierzonitude

Une pétition contre la vitesse excessive circule rue Barbès - Vierzonitude

Une pétition circule en ce moment, rue Barbès, nous écrit une lectrice de Vierzonitude. "Cela fait des décades qu'on nous promets des améliorations". Cette pétition porte sur "le revêtement ...

http://www.vierzonitude.fr/2019/10/une-petition-contre-la-vitesse-excessive-circule-rue-barbes.html

Une autre confirme : “Idem grande rue de la Genette, les voitures passent à une vitesse folle, les priorités qui ne sont pas respectées, il y a déjà eu plusieurs accidents au niveau du carrefour, heureusement sans blessures physiques jusqu'à présent mais quand j’entends les ronflement des moteurs, il y aura hélas un jour un drame dans cette rue.”

La rue Saint Exupery n’est pas exclue. “Nous vivons au bout de la rue vers les feux… tous les jours nous entendons les automobilistes accélérer comme des dingues. On nous a demandé de ne plus nous garer sur les trottoirs car, selon la mairie, cela crée un effet d'optique poussant les automobilistes à rouler trop vite ! J'en ris encore… un peu jaune d'ailleurs car la seule nuit où j'ai bien voulu me garer sur la route, un livreur en scooter l'a emplafonné . Que du dégât matériel mais il aurait pu y avoir un sur-accident car, pendant, qur nous discutions une voiture est arrivée à pleine vitesse… Des travaux débutent avec un vrai tracé des places, peut-être que cela solutionnera le problème mais j'en doute.”

Et vous, ça roule vite aussi dans votre rue ? - Vierzonitude

Et vous, ça roule vite aussi dans votre rue ? - Vierzonitude

Une pétition circule en ce moment, rue Barbès, nous écrit une lectrice de Vierzonitude. "Cela fait des décades qu'on nous promets des améliorations". Cette pétition porte sur "le revêtement ...

http://www.vierzonitude.fr/2019/10/et-vous-ca-roule-vite-aussi-dans-votre-rue.html

Autre témoignage : “Au Bois d’Yèvre, la vitesse est incroyable. Des personnes se permettent de rouler aussi vite et du coup on ne parle pas des stops à cette vitesse, impossible de les marquer. “

Justement, ajoute ce lecteur, “Dans la rue Auber (Bois d'Yevre) pourtant interdite aux plus de 3,5 T, passages réguliers de poids lourds, sans compter les motos et voitures qui roulent à vitesse excessive. On attend sûrement un accident afin de remédier à ce problème et ça arrivera malheureusement car il y a beaucoup de jeunes enfants qui habitent maintenant dans cette rue.”

Autre rue critique, “Rue Jean-Baptiste Clément, aussi grave, ils ne respectent meme pas les trois priorités à droite.”

Un autre lecteur n’oublie pas que “la rue Etienne Nivet (est) une vraie autoroute la nuit”.

Cet habitant confirme : “C'est pareil avenue du Colonel Frédéric Manhès route large en ligne droite ça passe comme des fous au niveau du parking de la piscine les ralentisseurs ne seraient pas de trop”

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C
car
08/10/2019 07:38
Bonjour, en lisant cet article, je me permets de réagir sur la vitesse excessive rue Armand Bazile.<br /> Cette rue est devenue un circuit ouvert aux deux roues!! les voitures ne respectent pas les stops au petit matin...Absence de marquage au sol ou est la sécurité?? non respect des places de stationnement.!!<br /> Problème signalé auprès de l'urbanisme,à voir peut-être aux prochaines élections!!
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A
AR
05/10/2019 15:51
plus çà va plus les gens font ce qu'ils veulent ou ils veulent quand ils veulent et y a plus de police pour faire respecter la loi alors pourquoi se gèner
Répondre
W
Wizard
08/10/2019 09:35
Très juste, et malheureusement ce ne sont pas les nouveaux arrivants/habitants qui vont, dans leur majorité, changer la donne. Faut dire aussi que l'ordre et le respect n'ont pas cours partout.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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