Les Vierzonnais seront-ils obligés de se farcir la même soupe amère, celle qui mixe des étiquettes politiques, des places sur une liste, des marchés de dupes, des comptes d'apothicaire, des négociations, en vue de se partager un gâteau, celui des habitants. Voilà où l'on est en réduit, une fois de plus. Au lieu d'avancer, comme on l'a lu dans la presse, avec telle liste composée de LR, de Modem et de LREM, on aurait aimé lire que telle liste est composée des compétences d'untel, des connaissances d'unetelle, de l'expertise de truc, de la passion de machin. Mais que lit-on, encore et encore, que le Modem ceci, que le LREM cela, que le P.C veut s'allier au LREM, que le P.S regarde les choses et fera son choix ensuite, que le R.N veut réduire le budget du CCAS...
Et jamais, à Vierzon, il nous sera autorisé de lire, quelque part, qu'une liste se compose avec la passion de A pour la culture, l'expertise de B pour l'économie, les connaissances de C pour l'urbanisme. C'est pas possible, ça, au lieu de nous balancer à la face, des partis politiques, des étiquettes, des gens qui, finalement, ne roulent pas pour l'intérêt général, mais pour leur propre intérêt. Il y a des choses possibles, à condition que chacun avance avec son barda de pâte humaine, pas ses bagages politiciens qu'il faut absolument arborer sur son veston. Comme s'ils n'existaient qu'à travers le parti qui leur dit de dire ça et ça et surtout de penser comme ça et comme ça.
On en crève de ces choix-là. C'est de compétences dont on a besoin, dans cette ville, d'imagination, d'idées, d'initiatives, de perspectives. Pas d'ordres tétés au pie de directions parisiennes qui nourrissent une machine, et pas une ville. On a besoin d'idées, d'élan, de culot. Rangez vos étiquettes, prenez vos partis sous le bras et allez voir ailleurs si ça vous chante. Mais nous, ici, à Vierzon, pourquoi n'aurait-on pas le droit d'avoir des candidats qui œuvrent pour leurs villes, pas pour leur nombril, leur carrière, leur ego ou leur réélection.
On veut des projets, des réalisations, on veut bouger, on veut donner à cette ville une chance qu'elle n'a pas eu encore. On veut juste des idées à hauteur d'hommes et de femmes, pas des discours convenus, inspirés de centrales syndicales ou de partis politiques. Mais on voit bien qu'on échappe, une fois de plus, à une chance qui pouvait nous être donnée. Car cette ville a besoin d'un souffle, pas d'un couvercle, pas d'une rigidité politique, pas d'un cercle au-delà duquel n'iront jamais les étiquettés, engoncés dans leur petit corset idéologique. Vivement 2026.
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Perrin 23/12/2019 13:48
Bleu blanc rouge 26/11/2019 12:04
MARIO 26/11/2019 08:38
bruno 25/11/2019 17:44
vierzonitude 26/11/2019 16:46
Wizard 26/11/2019 15:07
Athos 25/11/2019 11:18
TOUTANVAG 25/11/2019 09:25
Alfred 25/11/2019 06:04