C est une reforme assez hypocrite. Certes. <br />
Mais la manif cgt vierzon pile le jour de l inauguration de la permanence du candidat pc et qui passe pile devant la permanence qui se situe pile à côté de la mairie et de jacques brel, c du taf politique de pro.
Dommage de ne pas etre resté plus longtemps avec nous, tu as raté la levée des drapeaux place peri et la remontee des chars de l armée russe rue de la République !
C
Cgtn
11/01/2020 14:03
Retrait de la réforme!La retraite à point on n'en veut pas!<br />
Oui à l'égalité salariale homme femme!<br />
On ira jusqu'au RETRAIT!
Plus sérieusement ça fait bien longtemps que partis politiques et syndicats sont séparés, le syndicat défend ce qui se passe dans l entreprise, les droits des salariés.... et le parcours des manifs qui se passent à vierzon est toujours le même :ne soyez donc par hors sujet!
D
duchemol
11/01/2020 19:40
j'ai une autre idée le salarié mieux payé que le patron future revendication de la CGT
A
Alfred
11/01/2020 12:01
J'ai vu effectivement ce matin quelques dizaines d'énergumènes ….
Non ces cégétistes ne luttent pas pour un monde nouveau bien au contraire ! La définition d'un énergumène est un excité ou un fanatique ce qui caractérise bien cette population à majorité communiste qui se croit encore au 19° siècle, qui n'a pas compris le monde moderne et qui continue à proférer des slogans surranés tels que "patron voyou" "affreux capitaliste" "travailleurs exploités" etc etc...alors le terme énergumènes est peut être assez …"sympa" non !
R
Richard
11/01/2020 15:14
Confondre des salariés quu luttent pour un monde plus juste avec des énergumènes,c'est comme dire que les résistants à l'occupation et au nazisme étaient des terroristes.<br />
C'était les Malheurs d'Alfred avec une mise en musique de Vladimir Cosma!
Vierzon-sur-Mer
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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