Unir, c'est le leitmotiv du premier tract de campagne de la liste "Vierzon, notre passion commune" conduite par le maire sortant, Nicolas Sansu. Cette liste de rassemblement reste dans la droite ligne de celle de 2008 et de 2014, une liste de gauche menée par le Parti communiste qui ne dit plus son nom, avec dans son sillage le Parti socialiste sans grand entrain mais a-t-il le choix, des écologistes qui ont laissé un centre routier se construire en lisière de forêt.
Le tract parle des fractures et des divisions du pays, d'où l'envie d'unir et de réunir, ce qui ne mange pas de pain. La recette a été efficace en 2008, après 18 ans de Rousseauisme et l'envie de remettre le P.C au centre de Vierzon; la recette a été efficace aussi en 2014 avec deux listes d'opposition qui ont échoué, l'une au premier tour, l'autre au second tour.
On retrouve, dans ce premier tract, les thèmes de la gauche radicale et traditionnelle : la défense des services publics, la modernité (il serait temps d'y penser), la solidarité et l'urgence climatique, il faut bien faire plaisir à toutes les composantes de la liste et la vie en commun qui regroupe tout ce que l'on n'a pas pu mettre dans les précédents thèmes. "Notre ville, notre territoire ne doivent pas céder à la haine, à la division, cela entraînerait Vierzon vers l'isolement et le repli, je ne l'accepte pas", peut-on lire, à l'adresse de celle set ceux tentés par un vote d'extrême-droite.
Au verso du tract, des exemples concrets de l'engagement de la ville depuis 2014. On cherche toujours à voir l'eau de la place Jacques Brel mais on y arrive toujours pas... La liste organise sa première rencontre publique d'échange et de partage sur les thèmes de l'économie, services publics, solidarité, environnement, le lundi 20 janvier, à 18h30, à la salle Madeleine Sologne.