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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le syndicat Alternative police CFDT a rencontré la députée

Publié par vierzonitude sur 11 Février 2020, 06:20am

Le syndicat Alternative police CFDT a rencontré la députée

Une délégation Alternative Police CFDT a été reçue en audience par la députée Nadia Essayan. le syndicat, explique, sur sa page facebook, avoir pu aborder tous les sujets d’actualité "sans langue de bois" comme la construction du nouveau commissariat de Vierzon, la situation alarmante des effectifs de la circonscription avec des "brigades de roulement en souffrance" et un "engorgement de la BSU (Brigade de sûreté urbaine)" et, bien sûr, le projet des retraites "avec prise en compte de nos revendications"

Un nouveau commissariat à Vierzon nouvel enjeu des municipales - Vierzonitude

Un nouveau commissariat à Vierzon nouvel enjeu des municipales - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2020/01/un-nouveau-commissariat-a-vierzon-nouvel-enjeu-des-municipales.html

Dans le compte-rendu, on lit ceci :

 

Que signifie donc cette mystérieuse phrase, sans autre explication : "concernant la construction du commissariat, rien n'est encore arrêté." Pourtant, si l'on se fie à un certain courrier rendu public récemment,  la construction d'un commissariat à Vierzon, c'est fait ! Pour le commissariat de Vierzon, on attend tout de même de lire l'étude de visibilité et de voir l'inscription de cette construction au plan triennal, 2023, 2024, 2025, 2026 ?

Un commissariat neuf, et d'un coup le langage change - Vierzonitude

Un commissariat neuf, et d'un coup le langage change - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/2020/01/un-commissariat-neuf-et-d-un-coup-le-langage-change.html

Selon le syndicat, la député "s’est engagée à prendre rendez-vous au ministère de l’Intérieur et à revenir visiter plus longuement le commissariat pour s’imprégner de toutes les problématiques que nous avons soulevées."

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B
Berrichon
13/02/2020 13:59
Bizzare ,notre cher député reçois des gendarmes mais les citoyens mécontents ont le droit a " allez vous plaindre a votre maire " quand ils demandent à être reçu
Répondre
R
Ramassic
11/02/2020 08:19
Vivement que Vierzon passe en zone gendarmerie.
Répondre
B
Berrichon
13/02/2020 13:59
Mdr

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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