"Les kilomètres de route n’ont pas fait peur à Olivier Rivet, champignonniste basé à Vierzon, dans le Cher", écrit le Courrier Picard. "L’homme n’a pas hésité à faire 300 km à bord de sa camionnette pour venir proposer 1 500 masques à la préfecture de l’Oise, à Beauvais, dans un département où le corps médical fait face à des pénuries de ce type de matériel. « J’ai été ému en entendant à la radio un médecin qui se demandait comment il allait se protéger contre le coronavirus », raconte l’homme, qui doit utiliser ce genre de masques dans le cadre de son travail en raison des spores des champignons", ajoute le quotidien.

Olivier Rivet a finalement pu revendre les masques au prix auquel il les avait achetés. « L’État a fait une affaire, s’amuse-t-il. Ils m’ont pris tout le stock. J’ai dû passer par un bureau de vérifications. Ils ont été surpris qu’un type de Vierzon vienne faire cela. Moi, je ne veux pas vivre dans une société où les gens ne sont pas solidaires. »
Sur France Bleu Berry, Olivier Rivet explique sa décision prise dimanche soir en écoutant l'appel d'un médecin de l'Oise, à la radio : " J'étais sur France Info et un médecin se demandait s'il allait devoir aller soigner les malades avec un slip sur la tête parce qu'il n'avait plus de masques pour se protéger. J'ai trouvé qu'il avait de l'humour, mais surtout, cela m'a ému. Je me suis dit, quand même, si ceux qui sont les premiers concernés, ne peuvent plus aller au contact des malades, et ne peuvent plus prodiguer de soins, on va avoir une épidémie encore plus forte. Comme nous, en tant que champignonniste, on possède des stocks importants, je me suis dis que je devais agir. "
France Bleu Berry ajoute : "A Beauvais, les autorités ont été pour le moins surprises par l'arrivée d'Olivier Rivet avec tous ses masques. : " Au début, ils ont trouvé cela bizarre. Ils ont même cru que c'était des masques volés. En vérifiant ma carte d'identité, qui j'étais, tout s'est finalement bien passé. Je n'ai pas pu rencontrer le préfet puisqu'il entrait en confinement. Mais l'essentiel, c'est que ces masques puissent servir. On est à une époque où tout le monde aime critiquer, il vaudrait mieux que chacun se porte assistance. De plus en plus aujourd'hui, les gens se crient dessus. Il vaudrait mieux se montrer bienveillants et solidaires."
A Beauvais, les autorités ont été pour le moins surprises par l'arrivée d'Olivier Rivet avec tous ses masques. : " Au début, ils ont trouvé cela bizarre. Ils ont même cru que c'était des masques volés. En vérifiant ma carte d'identité, qui j'étais, tout s'est finalement bien passé. Je n'ai pas pu rencontrer le préfet puisqu'il entrait en confinement. Mais l'essentiel, c'est que ces masques puissent servir. On est à une époque où tout le monde aime critiquer, il vaudrait mieux que chacun se porte assistance. De plus en plus aujourd'hui, les gens se crient dessus. Il vaudrait mieux se montrer bienveillants et solidaires."