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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


4) Vive le tourisme à Vierzon : le square Lucien-Beaufrère n'est pas une décharge !

Publié par vierzonitude sur 27 Juillet 2020, 09:27am

Vierzonitude a revêtu sa peau de touriste pour partir à l'assaut de Vierzon, ses bords du Cher, du canal, ses jardins, ses lieux touristiques quoi. A Vierzon, le tourisme se résume à l'office de tourisme, entre la vente de sirops et de gâteaux secs. Mais le tourisme, c'est aussi la volonté de plaire à ceux qui nous visitent. Et là...

Les gardiens de square ou de jardin ne sont plus à la mode. Pourtant, leur utilité ne serait pas difficile à prouver quand on voit l'état de saleté du jardin de l'abbaye et du square Lucien-Beaufrère. On a même trouvé des détritus sur le monument aux morts ! On comprend que les lieux doivent être fréquentés mais avec du respect ce serait mieux !

4) Vive le tourisme à Vierzon : le square Lucien-Beaufrère n'est pas une décharge !

Pas mieux en ce qui concerne le bassin/ Les jets d'eau ne fonctionnent que d'un seul côté et on se demande ce que les gens font au bord de ce bassin art-déco, hormis jeter des gravillons dedans et de la terre. Du coup l'eau est sale et ce n'est pas franchement reluisant. Vu d'un touriste, s'il a envie de s'y pointer, ce n'est du tout la joie.

4) Vive le tourisme à Vierzon : le square Lucien-Beaufrère n'est pas une décharge !
4) Vive le tourisme à Vierzon : le square Lucien-Beaufrère n'est pas une décharge !

Enfin, et ce peut être un détail pour certains, mais on se demande pourquoi les plots en béton qui doivent servir à la scène des Estivales  (annulées cette année à leur emplacement habituel) trônent encore au milieu du jardin de l'Abbaye ? Pourquoi le dit jardin n'est pas plus aménagé que cela ? Il ne suffirait pas de grand chose, un peu de volonté sans doute, et d'intérêt aussi. Cet endroit est particulièrement charmant, mais trop de détails en gâchent le plaisir. Quand un touriste voit un banc à moitié cassé, cela ne renvoie pas une bonne image non plus. 

 

Quand on prétend vouloir faire du tourisme, il ne s'agit pas simplement de mots ou d'une belle vitrine à l'office de tourisme. C'est sur le terrain que cela se concrétise. La ville est trop sale, vraiment trop sale, les poubelles qui débordent, ce n'est vraiment pas classe. A deux pas des travaux du canal à vélo, franchement...

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J
JAKIKI
27/07/2020 18:06
Parlons en du dit jardin!!!Qu'est ce qu'il en reste de bien?Plus rien car a cause des fameuses estivales le parc est complétement labouré!<br /> je préfère ne pas parler des espaces fleuries car ne sont pas entretenues!!!
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L
LoL
27/07/2020 11:06
Eh oui, et dire que même à Chernobyl ils arrivent encore à attirer des gens dans la zone contaminée!!, c'est dire que le tourisme à Vierzon n'est pas vraiment " radiant "par son succès ,bien au contraire!! :-)<br /> <br /> Le tourisme à Vierzon , c'est comme s'appuyer sur le dossier de ce banc en photo, on fini par se casser la gueule rapidement et après on s'étonne du résultat !! :-))
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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