Vierzonitude a reçu d'un de ses lecteurs assidus, ce très gentil témoignage que la postérité doit absolument connaître : "Autant les vieilles cartes postales de Vierzon provoquent chez moi un intérêt et une curiosité manifeste, autant le reste de vos articles condescendants, sans intérêts, limite insultants, démagogiques sans aucun doute et inutiles de surcroît, flirtant avec le mensonge parfois, souvent… et oui, Cher Monsieur, on ne peut pas tout dire et surtout n'importe quoi même si l’on n’est pas d'accord, c'est exactement cela la démocratie. En dernier lieu, j’ai toujours pensé que les attaques personnelles sont d'une bassesse inouïe... Le Monsieur de Vierzonitude, toujours là depuis plus toujours, comme les autres, mais pas élu au suffrage universel lui... Des idées simples, -y’a qu’à faut qu’on-, et puis des vieilles cartes postales, un amour des tracteurs et autres vieilleries, aucune proposition intelligente depuis que je vous lis, bien malheureusement.
Signé, un lecteur fatigué de votre redondance dans l'imbécillité, la crasse, l’insulte et la nullité… "
Mais comment un lecteur assidu peut ingurgiter pour son plaisir autant de déplaisir à lire ce blog alors que la sagesse lui ordonnerait de lire autre chose ? D'autant que personne n'est forcé de lire Vierzonitude, c'est en fait vraiment cela la démocratie. Sinon, dans le cas de notre leteur, ça s'appelle de la torture.
Comment peut-on s'infliger "des articles condescendants, sans intérêts, limite insultants, démagogiques sans aucun doute et inutiles de surcroît, flirtant avec le mensonge parfois, souvent" ? Il ne faut pas laisser cette pathologie sans solution. Un masque sur le nez ne suffit sans doute pas à en soigner les troubles. Mais le pire réside dans la durée : "aucune proposition intelligente depuis que je vous lis, bien malheureusement."
On espère que notre lecteur ne lit pas Vierzonitude depuis dix ans qu'il existe, car continuer à le lire aussi longtemps sans y trouver ce qu'on espérait y trouver, c'est plus grave encore qu'un amour des tracteurs et autres vieilleries. Offrons à notre lecteur assidu un abonnement gratuit au journal municipal (de toute façon on ne prend pas de risques financiers, c'est déjà gratuit), ou aux aventures de Oui-Oui. A moins que d'autres lectures plus raffinées aient le pouvoir de redonner le goût de vivre à notre lecteur à qui, nous lui conseillons vivement, face à ce dégoût pour ce blog, d'arrêter de le parcourir, allons ! Ce n'est pas bien de se faire autant de mal pour nous reprocher, dans un message, ce que nous ne nous permettons pas, "l'imbécillité, la crasse, l’insulte… "