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Vierzonitude

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Avenue de la République : nouveaux espaces commerciaux occupés ?

Publié par vierzonitude sur 31 Août 2020, 09:31am

Avenue de la République : nouveaux espaces commerciaux occupés ?

Après la fermeture des Galeries, l'avenue de la République cherche à se relancer commercialement parlant. Ce qui sera difficile tout de même avec la fermeture d'Aglaé pour cause de retraite. On a vu un commerce d'articles de piscines ouvrir en lieu et place de Labovision. En bas, les travaux se poursuivent pour l'ouverture prochaine de l'enseigne O'Tacos, juste en face d'un petit commerce de restauration rapide qui avait ouvert avant le confinement et qui a pu rouvrir après.

On évoque un projet dans l'ancien café Le Paris-Bar et il y a en ce moment des travaux dans l'ancienne boutique du bourrelier. Un cordonnier avait aussi emménagé au début de l'année et un espace partagé a vu le jour à la place de l'ancienne bijouterie Foulon. Est-ce que ce sera suffisant pour relancer l'avenue de la République ?

Les élus semblent miser de grands espoirs sur la reprise des locaux des Galeries par l'agence nationale de cohésion des territoires qui vient de lancer une mission de maîtrise d'oeuvre relative à l'opération de réhabilitation des « Anciennes Galeries » pour 700 000 euros.

On notera aussi que l'office du commerce et de l'artisanat de Vierzon a changé de nom. Il s'appelle désormais le comptoir du commerce sans plus d'explications. Est-ce que le changement de nom changera quelque chose ? Le Comptoir du Commerce oeuvre toujours pour la promotion, la valorisation et le développement du commerce et de l'artisanat de la communauté de Communes Vierzon Sologne Berry Villages de la Forêt. A suivre...

 

Le Comptoir du Commerce oeuvre pour la promotion, la valorisation et le développement du commerce et de l'artisanat de la communauté de Communes Vierzon Sologne Berry Villages de la Forêt.

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L
LoL
31/08/2020 14:26
Bien sûr qu'ils sont occupés ces bâtiments , demandez aux araignées de vous le confirmer , elles font atelier tricots avec leurs petites papattes poilues en ce moment ,et bientôt atelier harpes et violons pour le prochain festival 2021 dans ces mêmes lieux!! :-))<br /> <br /> Eh oui,au comptoir du commerce , on boit très souvent à sec pour mieux faire passer un projet imbuvable!!
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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