Cher lecteur, pour vous, écrivez-vous, les tracteurs, "c'est ringard, mais aussi désuet, vieillot, moche, polluant, remplacé par mieux et plus perfectionné..." C'est un avis, c'est le vôtre, on le respecte. Par contre, là où l'on ne vous suit pas, cher lecteur, c'est dans cette interrogation : "Pourquoi vous acharnez-vous sur les tracteurs, ce serait méconnaître le rôle de la mondialisation dans le délire de la suppression de la confection, de la céramique mais aussi des tracteurs, personne n'y peut PLUS rien bien malheureusement, à part vous j'imagine... une idée de génie probablement ?"
La mondialisation, dites-vous ? Vous devez méconnaître l'histoire de la Société-Française de Vierzon, mais peu importe, on peut, comme vous, délivrer la sainte parole et ignorer l'essentiel tout autant que vous puissiez céder à d'autres délires que vous dénoncez vous même. Vous avez, après tout, le choix de vos arguments.
"Le cinéma est top, le bowling est top", dites-vous, c'est un fait. Même si le bowling a coûté cher aux contribuables. "Mais vous continuez à dénigrer les autres dans votre folie de l'amour du XIXème siècle, moitié XXème". Le mot "folie" est sans doute trop fort mais cédons à votre choix. Il n'y a pas d'amour du XIXè siècle, moitié XXè. Il y a des faits. Le tracteur de Vierzon comme les engins agricoles sortis de cette ville (SFV, Merlin, Brouhot, Pierre Renaud on en passe...) font partie du patrimoine, non pas local mais national, voire européen quand on sait que Vierzon fournissait l'essentiel des engins de battage à la France agricole. Hormis un tracteur planté sur l'esplanade de la Société-Française et un mini-musée plus petit que l'office de tourisme de cette ville, on peut trouver étrange que ce patrimoine-là n'ait pas plus de grâce aux yeux de nos élus.
"Dommage car aucun projet de toute façon ne saura vous plaire", ajoutez-vous. Une auberge de jeunesse dans le B3 ? Une école numérique privée ? Un lieu d'archéologie ? Si vous trouvez une cohérence dans ce puzzle de mauvais aloi, faites-nous signe. Nous sommes un peu perdus.
"Vous vivez dans le passé, je dirai même que vous vous complaisez dans le passé et n'avez aucun sens des réalités, ni de l'avenir". Voilà que vous devenez grossier en plus d'être ignare sur l'histoire vierzonnaise. On peut aimer le présent et le passé, ce n'est pas incompatible. D'ailleurs combien d'erreurs du passé à Vierzon ont encore une incidence sur notre présent ? Le site de la Société Française en est un brillant exemple. On veut faire du tourisme sans le tourisme de Vierzon, hormis des sirops et des gâteaux secs vendus à l'office de tourisme. On veut faire du tourisme sans ce qui nous caractérise. Combien de villes ont un cinéma et un bowling ? Combien de villes ont une histoire prestigieuse avec des tracteurs et Jacques Brel ?
"Heureusement le gardien de la pensée unique que vous êtes (la vôtre de pensée) n'a pas vocation à décider... Bonne soirée." Là, vous devenez carrément insultant.... Vierzonitude, pensée unique. Vivez-vous à Vierzon ? En avez-vous étudié l'histoire depuis 80 ans ? S'il existe une pensée unique, elle n'est pas chez Vierzonitude. D'ailleurs, la preuve que ce blog sert à quelque chose, nous possédons une place Brel à Vierzon, Vierzonitude avait bataillé pour cela. Comme quoi, on peut vivre dans le présent en rendant hommage au passé. C'est vrai, nous ne décidons pas mais nous ne sommes pas sans une certaine influence. Oh bien sûr, l'admettre vous serait impossible. Mais peu importe. Si l'amour d'un patrimoine que la France, à travers des musées et des fêtes, célèbre sans arrêt est une pensée unique, alors continuer à nier que Vierzon est connue pour ses tracteurs et Brel et non pas pour ses élus de gauche, ça peut faire mal à certains, c'est vrai. A vous en premier lieu d'ailleurs...