Oser critiquer la conception peu écologique de la place Jacques Brel (pas d'ombre, peu de végétation, pas d'arbre, réverbération maximale de la chaleur à cause des pavés...), c’est comme s’attaquer à un temple que tiendrait hautement la bonne gauche vierzonnaise dont on ne doit absolument pas remettre en cause ses projets. Surtout pas.
Dire qu’il faisait 53° sur la place Jacques Brel, dimanche après-midi, rebaptisée place Jacques brûle pour l'occasion, ce n'est pas remettre en cause les fondements philosophiques de la gauche de Vierzon, c'est pointer du doigt une réalisation qui n'est pas en corrélation avec les discours ambiants.
Comment avoir laissé faire une place aussi minérale dès lors que l'on sait que les été seront de plus en plus chauds, à moins que ce fondement là n'est pas cours à Vierzon ?
Oser dire que cette place est anti-écologique n'est pas antinomique non plus, ni anti-communiste primaire, ni même Macroniste ! On se demande d'ailleurs ce que les écolos du conseil municipal ont à dire ! Rien ? Comme le fait d'avoir construit un parking à camions près de la forêt. C'est certes une place, pas un jardin, mais n'aurai-on pas pu remplacer cette vague de béton inutile et franchement pas esthétique, par quelque chose de plus vert, de plus frais, de plus ombragé, même une petite fontaine ? Avez-vous essayé de vous asseoir sur les bancs de la place en plein soleil, sérieux ?
C'est vrai que les pavés, pas besoin de les arroser, donc on nous fera croire que, de cette façon, on fait des économies d'eau ! Mais oui !! Sérieusement, pas besoin de canicule pour s'apercevoir que cette place est brûlante l'été. Il semble que, juste dire cela, c'est sacrilège ! De toute façon, il est trop tard, on nous objectera que critiquer ne sert donc à rien. N'empêche que cette place est conçue de cette façon pour les trente à quarante ans à venir. On n'a donc pas fini d'en parler !