L'annonce du sauvetage du bloc opératoire de l'hôpital de Vierzon et dans la foulée, de sa rénovation, n'a-t-elle pas oubliée d'y mettre certaines formes, dont, comme dans les petites lignes en bas des contrats, quelques clauses et conditions. Ce n'est en tout cas pas demain la veille, si l'on se réfère aux déclarations du nouveau directeur de l'hôpital, en dernière page du bulletin municipal de septembre-octobre. "Il faut relancer l’activité par exemple en chirurgie pour obtenir ensuite la rénovation du bloc opératoire qui n’est plus aux normes".
En juillet dernier, dans la presse locale, le même directeur qui venait tout juste de prendre son poste, expliquait qu'il devait, à propos du service chirurgie et du bloc opératoire, "proposer un planning occupationnel du bloc en fin d’année à l’Agence régionale de la santé (ARS), démontrer notre augmentation d’activité en chirurgie grâce aux médecins recrutés et respecter le plan de performance pour avoir l’accord du financement de l’ARS. C’est le deal car nous, nous sommes dans l’incapacité de financer quoi que soit." Voilà qui fait beaucoup d'étapes avant d'en arriver à un résultat final. Dans les déclarations antérieures, on avait pourtant l'impression que le bloc opératoire était rénové sans condition, comme une lettre à la Poste, comme quoi la Poste aujourd'hui...
Or, il y en a :
1 - démontrer une augmentation d’activité en chirurgie.
2 - proposer un planning occupationnel.
3 - respecter le plan de performance.
Là-dessus, promesse d'arrivant, le nouveau directeur veut "revenir à l’équilibre budgétaire d’ici trois ans" et "augmenter le nombre de naissances à la maternité", conditionné, ce dernier, au recrutement de personnel. réussir, c'est tout ce qu'on lui souhaite.