Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Groupe scolaire du Colombier : une future restructuration-extension pour 3,9 millions d'euros

Publié par vierzonitude sur 14 Novembre 2020, 16:57pm

Groupe scolaire du Colombier : une future restructuration-extension pour 3,9 millions d'euros

La ville de Vierzon a lancé un appel d'offres pour la réalisation d’une étude de faisabilité et de programmation pour la restructuration et l’extension du groupe scolaire du Colombier situé dans le quartier du même nom.

Ce groupe est composé de trois bâtiments accueillant la maternelle, l’élémentaire un réfectoire et une ancienne salle associative adossée au réfectoire.

L'objectif de ce projet est :

• De réhabiliter en profondeur les locaux existants,
• De revoir le cloisonnement des classes pour répondre aux exigences du dédoublement des classes de CP et CE1 qui s'inscrit dans les mesures prises par l’Éducation Nationale pour lutter contre l’échec scolaire.
• De réaliser une extension capable d’accueillir les classes élémentaires de l’école Jean Turpin. A cet effet, la salle associative adossée au réfectoire actuelle sera réaffectée à l’école.
• De réaliser une salle associative sur un espace distinct du périmètre de l’école d’une surface de 125 m2 environ.
• D’aménager les parcelles de l’école pour le déroulement des activités scolaires en extérieur. Le choix de la végétation et la pertinence des aménagements devront tenir compte du changement climatique.
• Réaliser ou non une extension de la maternelle en considérant le développement démographique suite au renouveau du quartier et en tenant compte des prévisions/évolutions de la sectorisation et de la carte
scolaire.

Ce projet est initialement issu des conclusions d'une étude globale menée entre 2011 et 2013, sur l'ensemble des écoles de Vierzon, visant à définir une stratégie d'investissement pour une mise aux normes techniques et fonctionnelles, tout en répondant aux nouveaux besoins pédagogiques et périscolaires. Ce schéma directeur préconisait déjà une réhabilitation complète avec extension de locaux.

Depuis cette étude préalable, les réformes scolaires gouvernementales successives ont progressivement engendré de nouvelles formes d’occupation des espaces scolaires. En effet, les dédoublements des CP et CE1 conduits par l’Éducation nationale depuis la rentrée
scolaire 2018, puis l’évolution de la carte scolaire prenant en compte l’augmentation progressive des effectifs scolaires sur ce secteur, nécessitent désormais de concevoir un programme de réhabilitation de ce groupe scolaire intégrant une forte augmentation des surfaces pédagogiques, tant en maternelle qu’en élémentaire.

S’agissant du groupe scolaire Colombier, il est composé de deux écoles distinctes maternelle et élémentaire (fonctionnement de manière autonome, avec deux directions d’école). L’effectif actuel du groupe scolaire est de 211 élèves (données 2019/2020). L’effectif moyen théorique serait, à terme, de 260 à 300 élèves (prévision/évolution de la sectorisation et de la carte scolaire).

Le groupe scolaire (3 bâtiments) construit en 1968 se compose actuellement :

• École maternelle : 3 classes, 1 dortoir, 1 bureau administratif, 1 salle BCD « bibliothèque centre documentaire » partagé avec le local ATSEM, de 2 blocs sanitaires, 1 préau/salle de motricité.
• École élémentaire : 8 classes soit 4 classes de CP et CE1 (suite au dédoublement : effectifs limités à 15 élèves/classe) et 4 classes du CE2 au CM2 + 2 salles RASED, 1 salle BCD « bibliothèque centre documentaire », 1 bureau administratif, 1 salle polyvalente/informatique/salle de réunion, 1 salle des maîtres (tisanerie), d’un bloc sanitaires, 1 préau.
L'ensemble y compris les couloirs et dégagement représente environ 2280 m² (600 m² pour la maternelle, 1680 m² pour l’élémentaire répartis sur 3 niveaux).
Le bâtiment périscolaire : 1 office, 2 réfectoires, 1 accueil périscolaire pour une surface totale de 290 m².

Le montant de cette opération (études, travaux, contrôles et frais annexes) est évalué en fonction du mode de chauffage qui sera retenu à 3 835 000 € HT ou 3 935 000 € HT et se décline ainsi :

• 3 250 000 € HT correspondants à la construction de la salle associative, l’extension de l’école et sa réhabilitation,
• 160 000 € HT correspondants aux aménagements des espaces extérieurs,
• 100 000 € HT correspondant à un système de chauffage au bois ou 200 000 € HT correspondant à la géothermie.
• 325 000 € HT correspondants à la location de bâtiments modulaires pour 18 mois compris installation et raccordement.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Ledger a levé 100 millions d'euros
Ledger a levé 100 millions d'euros
Le Vierzonnais Gérald Dumont serait fier de dire Charb à Vierzon !
Le Vierzonnais Gérald Dumont serait fier de dire Charb à Vierzon !
Et si on se jumelait avec Lafrançaise ?
Et si on se jumelait avec Lafrançaise ?
Le Forum République restructuré, l'Arche hôtel en hébergements alternatifs ?
Le Forum République restructuré, l'Arche hôtel en hébergements alternatifs ?
Le docu Hold up ou le carburant du non-sens
La Grotte et la Plaisance autorisés à ouvrir pour les professionnels du transport routier
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents