De toute façon,le problème est réglé!<br />
Le secrétaire régional de la CGT cheminots déclare que les camions emprunteront l'Autoroute.Cela signifie que Vinci est d'accord pour instaurer la gratuité de l'A71 de Vierzon Nord à Vierzon Forges.<br />
Mais je plains les riverains de la route de Bourges et de la rue Étienne Dolet.<br />
Donc le problème du Petit Râteau et de la rue Eugène Potier est réglé.<br />
L'action du collectif est nulle et non advenue.<br />
C'est décidé,j'adhère à la CGT!
Comment il sait cela ce cheminot ? Pourquoi les promoteurs de ce projet ne nous le disent pas ?
M
Massicard alain
13/01/2021 17:36
Venez nous rendre visite sur notre stand sur le marche de samedi nous y echangerons en toute simplicité sur ce sujet qui fache notre Maire et le President de la comcom venez nombreux on vous y attend
si on pouvait éviter les querelles politiciennes çà mobiliserait les gens qui n'en veulent plus. Et je crois qu'ils sont nombreux. Voyez l'abstention
E
Ecopole
13/01/2021 17:02
Laissez moi rire !Lol!!!!!!<br />
Vierzon est une ville sinistrée.La ville manque d'emplois depuis des lustres!<br />
La communauté de communes a les moyens de nous apporter 400 emplois sur une plateforme logistique dernier cri,qui possédera tout les labels environnementaux,et qui peut aider Vierzon à redevenir attractive.<br />
Et malgré cela,une poignée d'irréductibles s'y opposent au prétexte que cela viabiliserait une prairie sans intérêt.<br />
Leur collectif est sans intérêt!A peine 74 personnes qui suivent la page!<br />
Il est fini le temps où Vierzon comptait une ferme tout les 3oo mètres,et où on achetait du lait,du fromage et des œufs chez le fermier.<br />
Il faut vivre avec son temps en achetant son alimentation au supermarché.<br />
Il faut vivre son temps en construisant des rocades et des autoroutes pour gagner du temps et éviter les bouchons.<br />
Il faut vivre avec son temps en achetant en ligne,sans maintenir le petit commerce boiteux sous perfusion.<br />
Les soins palliatifs ça coûte cher!<br />
Faîtes votre deuil de la ville à la Campagne et du Nord de Vierzon vert et forestier!<br />
Faites votre deuil du Nord de Vierzon agricole et paysan!<br />
Ce monde d'avant est devenu SANS INTÉRÊT!<br />
Pour ceux qui aspirent à un air pur et à la verdure,qu'ils aillent s'installer à Nancay,St Laurent,Vouzeron,en Sologne......<br />
Mais qu'ils laissent les élus de Vierzon ouvrir les bras aux hommes d'affaires par lesquels la prospérité et l'emploi de masse signeront leur retour à Vierzon!<br />
Lors de la prochaine canicule,investissez dans une piscine!Et investissez aussi dans un masque à oxygène.
Allez les petits!Aux ARBRES citoyens!<br />
A Vierzon,le tout camions,NON!<br />
A Vierzon,le tout béton,NON!<br />
Vierzon,ville de la DÉMONDIALISATION!<br />
A Viereon,Osons l'écologie,la vraie!<br />
A Vierzon,Osons L'INSOUMISSION,la vraie!
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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