Ah! les fameux pseudo-écolos.Vous savez ces personnes qui refusent les autoroutes polluantes chez elles mais les empruntent chez les autres avec leurs voitures diesel. <br />
Ces gens qui refusent les lignes TGV défigurant leurs paysages mais voyagent volontiers dedans loin de chez eux<br />
Les mêmes qui sont allergiques aux grandes surfaces et leurs bitumes mais fréquentent les grandes zones commerciales de Bourges , St Doulchard et même plus loin<br />
Encore les mêmes qui refusent un projet de plateforme logistique chez eux mais qui commandent chez le géant américain Amazon et ses hangars gigantesques chez les autres et livrés par......... des camions.<br />
Et si,par malheur pour eux,cette plateforme devait voir le jour,peut-être que certains d'entre eux sait-on jamais,postuleraient afin d'y trouver un emploi.
Vous avez raison sur le principe général du "mettez ça chez les autres mais pas chez moi".<br />
Des approximations ou des erreurs par ailleurs : le bilan écologique d'Amazon & Co versus le petit commerce n'est pas celui que vous croyez ou celui qui nous est présenté le plus souvent. Et les géants de l'e-commerce utilisent abondamment les ressources du rail dans leurs schémas logistiques, ainsi que les services de La Poste dans la finalisation de leurs livraisons.
J
jean Marie
11/01/2021 14:01
En lisant ce prospectus d'un autre âge, il convient de se mettre dans la tête que Vierzon a uniquement de l'avenir dans l'élevage des vaches, des chèvres...et des moutons.Au diable les camions, les voitures et autres engins à moteur: vive la carriole à cheval. Le progrès est en marche!
Faux, l'avenir n'est pas où vous croyez le voir. Dans quelques décennies le bien-être animal et la protection du vivant seront au coeur des préoccupations.<br />
Le progrès et l'avenir de Vierzon se nichent quant à eux dans les ressources de l'intelligence et de la créativité, et, de ce point de vue, c'est pas gagné par ici.
L
Lev
11/01/2021 12:22
Les plates-formes logistiques sont de plus en plus robotisées ; l’avenir n’est pas à l’emploi dans ce secteur. L’avenir dans ce secteur est à l’inter modalité, pas franchement ce que l’on peut proposer au fond du parc technologique
Et après on se plaint qu'il y ait du chômage à Vierzon.Pas étonnant avec des technophobes pareil.<br />
Pas de béton,pas de camion.De l'amour du silex et de l'eau fraîche......<br />
Dieu merci les Vierzonnais,clairvoyants comme personne on renouvelé leur confiance au Maire sortant pour qu'enfin Vierzon ouvre les ailes à l'expansion économique!N'en déplaise à certains vieux fossiles.
Voulez-vous que nous vous listions toutes les activités économiques ignobles qui seraient de nature à apporter la richesse à Vierzon ? <br />
Visiblement, personne ne vous a parlé de l'origine de la richesse de certaines villes portuaires "grâce" à la traite négrière par exemple.<br />
Pour paraphraser Rabelais, on pourrait dire "développement sans discernement n'est que ruine de l'âme."
M
Mymy
10/01/2021 19:50
Quand ils sont venu sinstaller au vieux domaine , rien n'a été fait pour eviter cela. <br />
Poids lourd +++++ , routes defoncees ,, maison fissurees, pollution ... aucun respect des limitations de vitesse ..
Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?
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